Australie, immensité variée et contrastée

Grande comme 14 fois la France, difficile de faire le tour de l’Australie en un seul voyage. Si vous ne devez visiter qu’une seule ville, Sydney apparait comme incontournable. Au centre du pays, Alice Springs est la principale ville de ce que l’on appelle le Centre Rouge, le berceau de la culture aborigène, avec notamment le monolithe Uluru le site le plus célèbre d’Australie. Tout au sud de l’île continent, la Tasmanie et ses fameux « tasmanian devil », emblèmes de la destination.

Australie, immensité variée et contrastée 1
Le monolithe d’Uluru prend des couleurs absolument fabuleuses au soleil couchant. ©David Savary

L’Australie regorge de lieux incontournables. Sydney (qui n’est pas la capitale, c’est Canberra) constitue la principale porte d’entrée du pays. C’est une destination majeure à elle seule. Vibrante et énergisante. On y vient pour s’enthousiasmer face à la splendide baie de Port Jackson, visiter l’Opéra, avoir une vue incroyable sur Harbour Bridge. Les fans de surf mettent le cap sur les plages dorées de Bondi Beach ou de Manly Beach.

Autre destination incontournable de l’Australie, Alice Springs, la principale ville de ce qu’on appelle le Centre Rouge, dans l’Outback (arrière-pays) au centre de l’île-continent. C’est le berceau de la culture et civilisation aborigène, la plus ancienne civilisation vivante du monde, née il y a 50 000 ans. De nombreuses galeries d’art parsèment le centre-ville. Plus de 8 000 aborigènes vivent dans les alentours d’Alice Springs.

La vedette des lieux, c’est Uluru (3 km dans sa plus grande longueur pour environ 1,5 km de large ; 9 km de circonférence pour 350 m de haut) appelé également Ayers Rock. Cet immense rocher, montagne sacrée pour les peuples aborigènes, est un peu le symbole du pays. Une de ses caractéristiques est de changer de couleur en fonction de la lumière dans la journée. Au moment du coucher du soleil, il vire au rouge intense. Un spectacle extraordinaire. Non de loin de là, les dômes tout aussi rougeoyants de Kaja Tjuta prolongent le plaisir d’une virée dans ce parc national classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

D’Alice Springs, il est possible de prendre un vol direct pour l’état insulaire de Tasmanie et sa capitale Hobart. Lacs, forêts, montagnes, cascades…la nature est omniprésente sur ce territoire sauvage et contrasté. Certains visiteurs affirment que cela ressemble au massif Central. Un cinquième du territoire est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. N’hésitez-pas à vous balader dans le parc national de Cradle Mountain qui présente beaucoup de panoramas photogéniques.

Comme sur l’ensemble de l’Australie, la faune et la flore règnent en maîtres en Tasmanie. Vous apercevrez sûrement des wombats et des wallabies. Et aussi les fameux diables de Tasmanie, espèce endémique propre à la Tasmanie. Ces marsupiaux carnivores qui peuvent ressembler à un petit ourson ou un chien disposent d’une tête surdimensionnée, avec des mâchoires musclées et des dents particulièrement acérées.

On y va quand ?

Compte tenu de la taille du pays, le climat varie considérablement d’une région à l’autre. Il faut savoir que les saisons en Australie sont à l’opposé de celles de l’hémisphère Nord. Quand c’est l’hiver en Europe et en Amérique du Nord, c’est donc l’été en Australie. Il est conseillé de visiter ce pays en plusieurs voyages puisque la meilleure période va de juin à octobre pour le nord et de septembre à avril pour le sud. C’est par exemple en avril et mai que les couleurs dans le Centre Rouge et l’arrière-pays sont les plus belles.

À noter que les décalages horaires oscillent entre sept et dix heures selon les Etats et les saisons.

On y mange quoi ?

L’Australie n’est pas spécialement reconnue pour sa cuisine. Cedi dit elle se distingue quand même par des plats originaux et variés. C’est par exemple le cas du Meat Pie, une tourte à la viande très apprécié là-bas. Autre spécialité, la Vegemite, une pâte à tartiner brune foncée à base de sarriette. Influence anglaise oblige, on trouve aussi des fish and ships quasiment à chaque coin de rue. L’Australie se distingue aussi avec ses bières locales ou artisanales et bien sûr ses vins très souvent primés.

Revenir avec trois beaux souvenirs

Un didgeridoo

C’est un instrument de musique qui fait partie de la culture aborigène australienne. Il est considéré comme l’un des instruments à vent les plus vieux au monde encore joué actuellement. Il se compose d’un tronc d’eucalyptus naturellement creusé par les termites. Il est ensuite peint et décoré par des artistes locaux. Cela en fait un magnifique objet de décoration. Pour jouer, il faut pincer ses lèvres d’une certaine manière, ce qui va provoquer un bourdonnement, un ronronnement presque hypnotique.

Des « Tim Tam »

Ce sont des biscuits au chocolat fabriqués par la maison Arnott’s en Australie. C’est absolument délicieux.

Un album photo

Dans ce pays si vaste, si varié et si contrasté, il y a tellement de choses à voir et à faire, qu’il ne faut pas hésiter à se constituer un bel album photo pour emprisonner tous ces merveilleux souvenirs.

Surnom de l’équipe de rugby : les Wallabies.

Camp de base de l’équipe : Saint-Etienne (Loire).

Hébergement : Hôtel **** Resorts & Spa La Charpinière à Saint-Galmier (Loire).

Palmarès : Dix participations sur dix possibles à la Coupe du Monde de rugby. Vainqueurs en 1991 et 1999.

À l’occasion du match Pays de Galles – Australie, retrouvez ci-dessous notre chronique tourisme en podcast (à la mi-temps) dans l’émission « Rendez-vous en Ovalie » présentée par Christophe Pacaud sur Radio Sports  :

PAYS DE GALLES v AUSTRALIE, POULE C « Radio Sports

La France et l’Australie resserrent leurs liens grâce au sport

Dans le cadre de sa visite à Paris à l’occasion de la Coupe du Monde de rugby, Anika Wells, ministre australienne des soins aux personnes âgées et des sports, a signé en compagnie de son homologue Amélie Oudéa-Castéra, ministre française des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, une nouvelle déclaration d’intention visant à accroître la coopération sportive entre les deux pays.

La déclaration encourage une plus grande coopération entre les deux nations, après la Coupe du Monde actuelle, et dans la perspective de la Coupe du Monde de rugby masculine de 2027 et féminine de 2029 en Australie et des Jeux olympiques et paralympiques à Paris en 2024 et à Brisbane en 2032.

Les domaines d’intérêt comprennent le partage de bonnes pratiques dans l’organisation de grands événements sportifs, la réduction de l’impact environnemental des infrastructures sportives et la promotion de l’industrie du sport dans les deux nations. Il sera également possible d’échanger des informations sur l’éthique sportive, la lutte contre le dopage et la corruption, la recherche en sciences du sport et en médecine, ainsi que sur la promotion du sport féminin et du parasport. L’Australie et la France s’engagent également à partager leur expertise en matière de soutien à la performance, de formation et d’entraînement, y compris pour les jeunes athlètes et les officiels.

« Cette déclaration ouvre un nouveau chapitre de la coopération sportive entre la France et l’Australie, qui partagent une même vision du sport, fondé sur des valeurs universelles. Nous échangerons ainsi nos expériences et bonnes pratiques, dans la perspective de nos accueils respectifs de grands événements sportifs internationaux, notamment les Jeux olympiques et paralympiques à Paris en 2024 et à Brisbane en 2032. La France a pour objectif de faire émerger avec ses partenaires une nouvelle référence en matière de grands événements sportifs, pour qu’ils soient plus responsables, plus inclusifs et laissent un héritage durable quant à la place du sport dans nos sociétés » déclare Amélie Oudéa-Castéra.

« Si nos deux nations restent de féroces ennemies sur le terrain de sport, loin de la compétition, nous sommes d’importants partenaires et amis sur la scène mondiale. Le sport est un élément majeur de la culture australienne et française, et il rassemble nos peuples autour des valeurs communes que sont le respect mutuel et l’égalité.  Alors que nous traversons la décennie verte et dorée des grands événements sportifs en Australie, nous avons beaucoup à apprendre de nos homologues français et de leur expérience en matière d’accueil de grands événements internationaux, notamment l’actuelle Coupe du Monde de rugby. Nous sommes également heureux de pouvoir partager l’expertise australienne en matière d’organisation d’événements, d’infrastructures, d’industrie du sport, de formation et d’entraînement » affirme pour sa part Anika Wells.

Cette signature concrétise l’engagement pris par le Président de la République française, Emmanuel Macron et le Premier ministre australien, Anthony Albanese, en juillet 2022, de poursuivre la coopération et de resserrer les liens entre les deux pays lors de l’accueil de grands événements sportifs mondiaux.

Elle fait également suite au renouvellement du protocole d’accord entre l’Australian Institute of Sport et l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP) français l’année dernière.

Davantage de renseignements sur l’Australie, c’est ici.

David Savary

Rédacteur en chef
Contact: david.savary@sport-et-tourisme.fr

S’abonner
Notifier de
0 Commentaires
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

La Newsletter de Sport et Tourisme.

Chaque semaine, nous vous envoyons une sélection d'articles consacrés au tourisme sportif.

RECEVOIR LA NEWSLETTER