Des rires et des chants dans la caravane publicitaire de Logis Hôtels

Hébergeur officiel du Tour de France, présent sur la course la plus célèbre au monde depuis 2019, Logis Hôtels est l’une des 33 marques figurant dans le défilé de la caravane publicitaire. Sur l’étape 15, entre Les Gets Les Portes du Soleil et Saint-Gervais Mont-Blanc, confortablement installé sur le char de l’enseigne, j’ai pu vivre une journée d’exception en immersion. Un bain de foule roulant dans un décor alpestre de carte postale.

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Une équipe à l’unisson, dynamique et enthousiaste. ©David Savary

Il est un peu moins de 20h00 en ce dimanche ensoleillé 16 juillet. Les véhicules siglés Logis Hôtels se garent devant le Cit’Hôtel le National à Cluses. L’étape du jour est terminée. Les propriétaires de l’établissement, Monsieur et Madame Markowiez, ont prévu une petite réception pour l’ensemble des caravaniers de l’enseigne hôtelière dirigée par Karim Soleilhavoup, au total une douzaine de personnes. À leur tête Paul Thiercé, sur le Tour depuis 2010 et aux commandes du convoi Logis Hôtels depuis l’arrivée de la marque sur la Grande Boucle en 2019.

« On vit des moments incroyables »

Malgré le rythme effréné à chacune des 21 étapes de la Grande Boucle, l’humeur est joyeuse et le ton badin. « Le Tour de France, j’adore. On vit des moments incroyables » affirme Paul, qui sans être un passionné de cyclisme, trouve fabuleux que « tout le monde soit au diapason sur un évènement itinérant avec autant de contraintes ». Une organisation millimétrée et un timing ultra précis où chacun joue un rôle essentiel.

Le diner n’est pas encore fini que le responsable potasse l’épais roadbook à spirale, « la bible », le livre de route qui recense les tracés de chaque étape. Des modifications peuvent intervenir en dernière minute. Il faut veiller à tout. « Je dois m’assurer que les pleins d’essence soient effectués au bon moment et dans les bonnes stations. Je dois aussi veiller à optimiser le temps de sommeil et de récupération de mes équipes. Je suis le garant du bien vivre ensemble » proclame dans un grand sourire le chef caravanier.

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Le chef caravanier Paul Thiercé vérifie les derniers détails sur son roadbook. ©David Savary

Une petite animation pour saluer le personnel des hôtels sur le parcours

Après le repas, un court briefing est improvisé dans le lobby de l’hôtel. Les horaires de départ sont définis. Les dédicaces aux hôteliers aussi. Cette année, ce sont plus de 100 hôtels du groupe qui sont situés à moins de 3 kilomètres du parcours. « À chaque étape, nous avons au minimum trois établissements qui sont directement sur l’itinéraire de la course. Nous prévoyons une petite animation pour saluer le personnel, et nous ambiançons le public tout autour » complète Paul Thiercé qui joue là le rôle d’un chef d’orchestre chargé « dans l’ombre, de mettre de l’huile dans les rouages pour que tout se passe bien ».

Tôt le matin, vers 7 heures, les acteurs de la caravane Logis Hôtels se mettent en route pour rejoindre le parking caravane. Il faut pour cela transiter par le « PPO », Point de Passage Obligatoire permettant d’accéder au village-départ dans la station des Gets. La caravane de Logis se compose de cinq véhicules (un char, trois voitures et un véhicule RP). Ils sont préparés et nettoyés chaque jour. Habillée aux couleurs de la marque, toute l’équipe est prête. Avant de se lancer sur les routes de l’étape du jour, l’ensemble des caravaniers – au total près de 600 personnes – se déhanche en musique en suivant une chorégraphie orchestrée par Hugues, l’animateur du char Krys. Un rituel qui donne la pêche. Pendant ce temps, Paul, son roadbook toujours à la main, fait un ultime briefing avec les autres chefs caravaniers. L’organisateur ASO est présent et rappelle « les points de vigilances, notamment sur les parcours urbains ».

Il est un peu plus de 11h00. Les caravaniers se tapent dans les mains et se souhaitent une bonne étape. Positionné derrière la lessive X-Tra, le convoi Logis Hôtels prend sa place dans le cortège des quelque 150 véhicules. Une première voiture, une Mini surmontée d’un mini-hôtel ouvre le défilé de la marque. Suit derrière l’élément phare, le char. Et ensuite, deux autres Mini, l’une transportant garçon de café géant, et l’autre dotée d’un immense oreiller qui donne envie de s’y lover. La caravane publicitaire s’élance en moyenne deux heures avant le passage des coureurs. Ce défilé festif et coloré est souvent plus attendu que les champions de la petite reine.

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Un convoi qui ne passe pas inaperçu. ©David Savary

Les véhicules roulent en quinconce, des personnes vous adressent des baisers

En traversant la station des Gets, on mesure tout de suite la ferveur générée par le passage de la caravane. Une masse compacte et bruyante vous acclame. Des personnes aux balcons des chalets vous adressent des baisers. Cela procure une énergie folle. Sur le char piloté par Jean-Paul, David l’animateur donne de la voix et électrise les foules. Les quatre véhicules roulent en quinconce pour distribuer des goodies des deux côtés de la route. Nina, Juliette, Mathilde, Alice, Grégory, Guillaume ou Yankel s’activent. Etudiant, ingénieur en BTP et même cadre à la Banque de France, tous ont pris leurs disponibilités pour vibrer au rythme de l’évènement. Leur place ils y tiennent, et à coup sûr ils reviendront l’an prochain. « Nous recevons en moyenne 1 000 CV chaque année. Nous ne sélectionnons que 25 candidats pour au final en retenir seulement 4 » affirme Paul Thiercé. C’est dire si les places sont convoitées. Quel que soit le poste dans la caravane, sachez qu’il faut au minimum trois ans de permis pour postuler. Etre souriant, avoir le Bafa et une expérience de travail en commun est un vrai plus. « Pour créer une harmonie et une cohésion dans l’équipe, il faut des jeunes, des moins jeunes et des gens expérimentés » résume Jean-Paul le pilote du char.

Après avoir salué en début d’étape les représentants du Logis Mont Blanc Hôtel Rest. le 280 à Saint-Pierre-en-Faucigny près de Bonneville, David muni de son micro serre-tête interpelle au kilomètre 43 Marc, Solène et Amaury du Logis Hôtel la Chaumière Saint-Maurice à Fillière. Ils ont même droit à une holà. Le village est à l’unisson. Instant fugace de bonheur qui restera gravé dans les mémoires. « J’ai été sollicité par d’autres marques mais j’aime les valeurs de Logis Hôtels. Le terroir, cette proximité avec nos clients avec un vrai maillage du territoire » confie Paul Thiercé.

Des milliers de mains se tendent espérant recevoir un cadeau

Nous sommes en juillet, c’est dimanche. Il fait chaud. Sur la route, la fête est totale. Parfum de vacances… Jeunes, vieux, riches, pauvres…, des milliers de mains se tendent espérant recevoir un cadeau. Chez Logis, on délivre quelques casquettes mais surtout on distribue des étiquettes bagages 100% recyclables. Plus de 350 000 durant les trois semaines de course. Cachés au milieu de ces goodies éco-responsables, des « tickets d’or » donnent droit à une réduction d’une valeur de 50 euros à dépenser dans le Logis Hôtels de son choix. Il y en a seulement dix par jour. David sait y faire pour piquer la curiosité du public.

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Des panoramas superbes comme ici une vue plongeante sur le lac d’Annecy. ©David Savary

La caravane publicitaire serpente sur les routes sinueuses du col de la Forclaz. En contrebas, les eaux turquoises du lac d’Annecy. La vue est imprenable, le panorama grandiose. Et il y a toujours autant de monde. On quémande des bobs. Les hôtes et les hôtesses poursuivent leur distribution de goodies. Le geste est maitrisé. Il faut plutôt viser entre les jambes pour ne blesser personne, et au ras du sol façon frisbee pour éviter que les petits objets publicitaires ne reviennent sur la route. La sécurité avant tout. On ne distribue pas à l’arrêt afin d’éviter les attroupements et, on ne le fait pas non plus dans certaines zones protégées (Natura 2000, parcs nationaux, réserves naturelles…) traversées par la course. La sono est également coupée.

©David Savary

« Les cloches de Haute-Savoie sont de sortie, vous pouvez être fiers »

Nous sommes à plus de 1 100 m d’altitude et nous franchissons dans une joyeuse cacophonie le sommet du col de la Forclaz. « Bonjour, bonjour », « Salut les amoureux », « les cloches de Haute-Savoie sont de sortie, vous pouvez être fiers », David assure et continue de vanter « les 171 kilomètres de bonne humeur, de partage et de convivialité » délivrés ce dimanche 16 juillet par Logis Hôtels. Un peu plus loin, un troupeau de vaches ayant échappé à la vigilance de leur propriétaire traverse la route et scinde la caravane en deux. Plus de peur que de mal. Tout rentre dans l’ordre assez rapidement. Paul est en lien permanent avec ses conducteurs. Il est également en relation avec Jupiter 1 et Jupiter 2, les véhicules d’ASO qui encadrent la caravane publicitaire. Utile pour prévenir en cas d’imprévu, d’un danger, d’un comportement irrespectueux de certains individus. Il peut arriver en effet que certaines personnes un peu trop excitées veuillent monter sur le char. Ou vous aspergent de bière. Des motards de la gendarmerie et le GIGN font partie du convoi. C’est rassurant. Rien n’est laissé au hasard.

« Mathieu vend des poules, trois euros l’unité »

Les kilomètres défilent et le plaisir demeure. On ne s’en lasse pas. Et on s’amuse aussi de la créativité de certains spectateurs venus de toute l’Europe. Ici un homme radar, plus loin un homme déguisé en dragon. Sur pas mal d’étapes, on retrouve « El Diablo » qui sautille dans tous les sens avec sa fourche. Ou encore cet homme au regard austère qui prétend via une pancarte que la terre est plate. En bord de route, les jeux de mots fleurissent : « Allez Alain Philippe », « T’es beau Pinot », « Nadège Pogacar », « Mathieu vend des poules, trois euros l’unité »…

C’est une étape de montagne. Les camping caristes sont en nombre. Amenant avec eux leur collection de maillots de cyclistes et leur bonne odeur de barbecue. Les maillots à pois sont légion. On note la présence de drapeaux bretons. Forcément. Aussi des étendards normands, des Flandres… Des banderoles pour faire coucou à Mamie ou demander sa dulcinée en mariage sont brandies. Le bord de route est bigarré et coloré. Dans des accoutrements parfois surprenants, les fans laissent exploser leur joie d’être là. Ils font tout pour se faire remarquer. Jean-Paul les voit. Il joue du klaxon. Plus tard, c’est l’odeur des foins qui nous envahit, faisant rejaillir ici des souvenirs anciens. C’est ça la France. C’est ça la magie du Tour.

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Jean-Paul, chauffeur aussi sympathique qu’expérimenté. ©David Savary

La route s’ouvre au dernier moment

« Logis Hôtels, il y en a pour toutes vos envies » envoie la sono. Pour faire la promotion de la marque, David n’hésite pas à faire chanter les gens au bord de la route. Et ça marche. L’opération « Ticket d’or » continue de battre son plein. Cela fait plus de quatre heures que l’on roule et c’est toujours la même ferveur dans le col de la Croix Fry. La route s’ouvre au dernier moment. Comme à chaque fois dans les montées, des hordes de spectateurs s’agitent au passage de la caravane. La pause technique ou pause pipi est limitée à 4 minutes. Comme le dit David, sous la forme d’un flash info, « la distribution est momentanément interrompue ». Le temps qu’un motard de la gendarmerie nous fasse remonter dans la file et nous ramène à notre place à la vitesse grand V. Dans les descentes, c’est assez grisant.

Avant d’atteindre la montée du Bettex à Saint-Gervais Mont-Blanc, le convoi emprunte un itinéraire de dérivation. Il est temps pour moi de descendre du char. Thibaud Georges, chef de projet à l’agence événementielle Novabox, me prend en charge et m’amène directement sur l’espace invités au pied de la ligne d’arrivée. Une coupe à la main, je peux suivre la fin de course sur les écrans géants. Et voir de très près les coureurs franchir la ligne au compte-gouttes. Le rêve ! Le néerlandais Wout Poels remporte cette étape d’anthologie. Derrière les favoris le danois Jonas Vingegaard et le slovène Tadej Pogacar se neutralisent…

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Le Maillot Blanc Tadej Pogacar et le Maillot Jaune Jonas Vingegaard ne se quittent plus. ©David Savary

La caravane publicitaire, cette grande famille

Les coureurs ne voient rien de la caravane. Comme les caravaniers ignorent souvent tout de la course. Deux mondes parallèles mais intimement liés qui font le succès du Tour de France. N’oublions-pas que cet évènement est le troisième événement sportif le plus suivi au monde derrière les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de football.

La journée n’est pas finie. Le char doit regagner le parking technique où est situé le porte-char. Les autres véhicules se dirigent vers le Logis Hôtels La Croix de Savoie à Carroz d’Arraches. Face à la montagne, l’endroit est idyllique. « Nous avons la chance d’être hébergés systématiquement dans des établissements du groupe, « on mange bien, on dort bien, et c’est très convivial » résume Paul Thiercé depuis la magnifique terrasse de l’établissement. Comme c’est repos le lendemain, une petite fête est prévue avec d’autres marques de la caravane dans un hôtel voisin. Car oui la caravane c’est comme une grande famille. Les gens se connaissent et s’apprécient. La fiesta se prolongera jusque tard dans la nuit. Une respiration pour Paul qui pour une fois a laissé son roadbook de côté.

Logis Hôtels en chiffres

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Une superbe expérience en compagnie de David, l’animateur du char Logis Hôtels.

  • Six marques (Logis Hôtels, L’Exception Logis, Auberge de Pays, Cit’Hôtell, Châteaux & Demeures, Urban Style).
  • 75 ans d’expérience.
  • Plus de 2 200 hôtels dans huit pays (France, Allemagne, Andorre, Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg, Canada).
  • Premier groupe de restaurateurs – hôteliers indépendants en Europe.
  • 15% de l’hôtellerie française.
  • Plus de 40 000 chambres.
  • 1 800 restaurants dont 70 tables distinguées.
  • 212,7 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2022.

Dans la caravane :

  • Cinq véhicules dont un char.
  • 350 000 goodies distribués.
  • Plus de 200 « Tickets d’or » à trouver.
  • 12 personnes au sein de la caravane.
  • 100 Logis Hôtels à proximité de la Grande Boucle cette année.
  • Depuis 2019, Logis Hôtels a accueilli près de 55 équipes au sein de ses établissements.

Davantage de renseignements sur Logis Hôtels et le Tour de France ici.

David Savary

Rédacteur en chef
Contact: david.savary@sport-et-tourisme.fr

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