Dans le vif du sujet
Après un départ des Sables-d’Olonne dans des conditions clémentes, les 40 skippers du Vendée Globe entrent dans le vif du sujet avec le passage du Cap Finistère amorçant ainsi leur descente de l’Atlantique.
Se déroulant pour la première fois en 1989, cette course solitaire autour du monde, sans escale et sans assistance, a toujours su captiver l’imaginaire collectif. Tous les quatre ans, sur les pontons des Sables-d’Olonne, il y a foule – 350 000 spectateurs – pour voir partir les marins s’élancer à l’assaut des océans.
L’ensemble du tissu économique et touristique de la région bénéficie de l’afflux de tous ces visiteurs. Profitant d’une large couverture médiatique, l’évènement est même devenu un facteur clé du tourisme vendéen. Qui permet en outre d’allonger la saison. Des parkings quasiment vides en été sont presque pleins en novembre. C’est dire la portée de cette course qui contribue aussi à la notoriété de la France, tant elle suivie dans le monde entier grâce à une présence croissante de skippers internationaux. Cette année il y a même un Japonais et un Chinois.
Aujourd’hui, via des applications, il est en effet possible de suivre en temps réel les navigateurs tout au long de la course. Quel que soit l’endroit où ils se trouvent : le long du golfe de Gascogne comme au Cap de Bonne Espérance, au Cap Horn comme dans les quarantièmes rugissants. Dans les écoles, de nombreux projets pédagogiques sont montés autour de cette 10ème édition. C’est aussi ça la magie du Vendée Globe.
L’été dernier, non loin de Concarneau, nous avons eu la chance de naviguer sur le bateau (Tut Gut) d’Olivier Heer, le premier Suisse allemand à participer à cette épreuve légendaire. 24ème au moment où nous écrivons ces quelques lignes, nous le suivons avec la plus grande attention.