Le cyclisme, dangereux ?
Deux énormes chutes, l’une lors de la classique À travers la Flandre, l’autre la semaine dernière sur le Tour du Pays Basque, ont brisé de partout des cadors du peloton. Régulièrement aussi des cyclotouristes sont renversés par des chauffards. Que l’on soit amateur ou professionnel, compétiteur ou simple pédaleur du dimanche, la pratique du cyclisme n’est pas sans risques.
Le cyclisme est un sport exigeant et passionnant. Un moyen de transport aussi, sain et non polluant, qui permet de découvrir une destination et s’enivrer des paysage traversés. Néanmoins, derrière l’adrénaline des compétitions et le plaisir des balades, se cachent des dangers bien réels.
Les chutes sont naturellement inhérentes au cyclisme. Nous l’avons vu récemment, le mauvais état des routes, les virages serrés, les descentes sinueuses, la vitesse ou les obstacles imprévus exposent les coureurs à un danger. Occasionnant parfois des blessures graves quand ce n’est pas le pire.
La proximité avec les véhicules motorisés, les voitures surtout, constitue un autre danger majeur pour les deux roues. Vulnérables, sans réelle protection, les pédaleurs ne sont pas épargnés par les risques de collision ou de renversement. Malgré les efforts pour sensibiliser les conducteurs à la présence des cyclistes, les accidents de la circulation sont de plus en plus nombreux. Avec chaque année des tragédies qui font la Une de l’actualité.
Bien sûr, les cyclistes eux-mêmes prennent des risques insensés et se croient, pour certains d’entre eux au-dessus des lois. Mais quand même, on assiste à un nombre croissant de drames pour qu’on ne reste pas aujourd’hui insensible à cela. Les bras ballants. Impuissants. Alors que le vélo est régulièrement vanté pour ses bienfaits sur la santé et l’environnement, il faut agir. Et créer un Grenelle du cyclisme, des états généraux du vélo.
