Chaque semaine, les femmes font 48 minutes d’activité physique de moins que les hommes

Réalisée en collaboration avec l’institut IPSOS, la 10e édition du baromètre Sport-Santé proposé par la Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV) révèle que la crise sanitaire creuse d’avantage les inégalités d’accès à la pratique sportive. En 2020, les françaises ont consacré 30 minutes de moins par semaine à l’activité physique qu’en 2019, et 48 minutes de moins que les hommes.

Chaque semaine, les femmes font 48 minutes d’activité physique de moins que les hommes 1
28% des françaises interrogées affirment être totalement convaincues du rôle essentiel du sport.

Alors que se profile la Journée internationale des femmes le 8 mars prochain, la Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire via son baromètre Sport-Santé montre que la crise sanitaire creuse d’avantage les inégalités d’accès à la pratique sportive. En effet les femmes ont déclaré en 2020 pratiquer 2h30 de sport par semaine, soit 30 minutes de moins qu’en 2019 (3h01) et 48 minutes de moins que les hommes ( 3h18 en 2020). 

Les femmes très impactées par le manque d’activité physique

Avec la crise sanitaire, 67 % de femmes interrogées estiment avoir eu plus de difficultés à pratiquer une activité physique. En conséquence, elles déclarent être plus fortement impactées par le manque de sport. 79% d’entre elles ont ressenti au moins un impact négatif sur leur bien-être physique, psychologique ou leur état de forme général parce qu’il leur était plus difficile d’exercer une activité physique.

Convaincues du rôle essentiel du sport pour la santé

Durant la crise, les restrictions sanitaires ont réduit les possibilités de pratiques sportives mettant ainsi en exergue l’importance de celle-ci. 28% des françaises interrogées affirment être totalement convaincues du rôle essentiel du sport (seulement 19% pour les hommes). Elles sont d’ailleurs 65% à considérer qu’une reprise des activités physiques et sportives leur est indispensable dans une optique de fin d’épidémie cette année. Dans le détail, 58% des femmes privilégient une pratique individuelle, et 57% s’expriment pour une pratique en extérieur.

« La FFEPGV ne cesse de défendre la place des femmes dans le champ sportif puisque ces dernières sont surreprésentées dans nos clubs, 90,6% de femmes pratiquantes contre 9,4% d’hommes en janvier 202, soit 209 031 femmes licenciés contre 21 775 hommes » explique Patricia Morel, présidente de cette fédération.

*Enquête réalisée par l’institut IPSOS pour la FFEPGV auprès de 2 004 personnes de 16 ans et plus, du 10 au 15 décembre 2020.

Voir aussi les résultats du 2ème « Baromètre national des pratiques sportives 2020 » qui a été divulgué au ministère chargé des Sports le lundi 1er mars.

David Savary

Rédacteur en chef
Contact: david.savary@sport-et-tourisme.fr

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