A la montagne, un mois de février « encourageant » pour les résidences de tourisme Vacancéole
Assurance annulation Covid, flexibilité, tarifs attractifs… Vacancéole s’adapte aux attentes pour attirer les vacanciers et a ainsi pu obtenir des résultats encourageants en février. Les résultats de la saison hiver ne seront toutefois pas bons et les regards sont déjà tournés vers l’été.
Il faut aujourd’hui beaucoup d’énergie à un opérateur de tourisme « montagne » pour faire face à la crise sanitaire. De l’énergie, car, évidemment, avec la fermeture des remontées mécaniques et des restaurants, sans oublier le couvre-feu, le réservations ne tombent pas naturellement. Président de Vacancéole, Éric Journiat avait compris dès décembre qu’il allait falloir se retrousser les manches. « Le secteur du tourisme connaît régulièrement des crises nous poussant sans cesse à nous renouveler et à réinventer et repenser l’expérience touristique ».
Pour réussir des vacances de février qualifiées « d’encourageantes » à la montagne, le chiffre d’affaires est en baisse de 37%, il a donc fallu jouer certes sur les prix mais aussi faire preuve de flexibilité et rassurer. Et, de plus, s’organiser pour absorber les ventes de dernière minute. En effet, à peine avons-nous eu l’assurance de ne pas être confinés lors des vacances de février que Vacancéole, c’était lundi 1er février, que l’opérateur enregistrait chaque jour des pics de réservation. Au global, plus de 90% des réservations enregistrées entre le 6 février et le 6 mars l’ont été pour des séjours sur cette période.
Pour obtenir ces résultats, l’opérateur a rendu « ses tarifs particulièrement attractifs grâce à des réductions de dernière minute« . Ainsi, « sur la 1ère semaine de vacances, tous les séjours d’une semaine étaient à moitié prix, offrant des semaines pour 300 euros à la montagne et 100 euros à la mer ou à la campagne« . Une réduction de -20% a été également accordée pour tout séjour de 2 à 6 nuits.
Autre point, la réassurance. Déjà, comme nous l’explique Antoine Journiat, directeur marketing, « les résidences de tourisme sont équipées de cuisines« . Ce qui offre en cette période un avantage concurrentiel par rapport à d’autres types d’hébergements marchands.
Ensuite, il faut faire preuve de souplesse dans la durée des séjours proposés, 40% des réservations ont concerné des séjours de 7 nuits et 38% des réservations concernent des courts séjours (1, 2 ou 3 nuits).
Ajoutons, à cela, une assurance Covid qui permet d’annuler son séjour la veille de son séjour (confinement et autres mesures restrictives, tests positifs, quarantaine…).
Sans surprise, les stations de moyenne montagne ont tiré leur épingle du jeu et les vacanciers ont pu tester de nouvelles pratiques. « A La Féclaz, souligne Antoine Journiat, jamais on n’a autant loué de ski de randonnées ». Bolquères et Peyragudes, dans les Pyrénées, sont les deux stations qui ont le plus performé.
On commence déjà à réserver l’été
Pas de triomphalisme, néanmoins. Comme pour tous les acteurs du tourisme, la saison est très compliquée. Vacancéole anticipe pour la saison hiver une chute de son chiffre d’affaires de 50%. Les réservations pour les vacances de Pâques ne décollent pas
Signe encourageant, et même si ce n’est pas à périmètre comparable, les réservation « été », à date, sont comparables à celles de 2019. « A la différence de l’année dernière, personne n’imagine que l’on puisse être confinés cet été », analyse le directeur marketing. Effectivement, même dans nos pires cauchemars, on n’ose même pas y penser.
Vacancéole, un acteur qui pèse de plus en lourd à la montagne
Vacancéole poursuit son extension à la montage avec l’acquisition de 330 logements disséminés dans vingt résidences des 2 Alpes. Déjà fortement implanté dans les plus belles stations de ski françaises – Tignes, Valfréjus, Valloire, Font Romeu, La foux d’Allos, Villard de Lans… – Vacancéole poursuit sa croissance en station et affiche aujourd’hui près de 50% de son offre en montagne. “Les changements constatés dans les modes de consommation des Français laissent présager que cette tendance du séjour en montagne sans ski alpin peut perdurer au-delà de la crise” estime son président.