Vacances à la montagne : Travelski prêt pour la reprise

Conforté par une étude réalisée avec Kantar affirmant que plus d’une personne sur trois a l’intention de partir à la neige cet hiver, le voyagiste Travelski multiplie les initiatives pour « sublimer la féérie de la montagne l’hiver ».

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Le Skissim Select – Résidence La Turra & La Ramoure est situé à Valfréjus au cœur de la vallée de la Maurienne.

« On ne va passer notre temps à ressasser les décisions gouvernementales » débute Yariv Abehsera, président fondateur de Travelski, qui préfère regarder droit devant lui afin de « préparer la relance ». « Ne serait-ce que la semaine dernière, nous avons enregistré plus de 10% de réservations pour des départs à l’occasion des fêtes de fin d’année. Cela signifie que les gens veulent quand même aller à la montagne » poursuit le dirigeant.

Le hors ski plus que le tout ski

L’étude menée par Travelski avec Kantar confirme cette appétence pour les séjours en altitude puisque sur les 1 000 personnes interrogées ce mois-ci, 38% expriment leur intention de partir à la montagne cet hiver. 15% déclarent même partir sans hésiter. Autre donnée significative, 30% des partants disent vouloir profiter de l’air de la montagne et 19% y aller pour se ressourcer après le confinement. En effet, même si la glisse reste un moteur important de vacances à la neige, on ne va plus « au ski », on va « à la montagne », et Travelski, le « premier à avoir commercialisé des packages au ski » l’a très bien compris. Le tour-opérateur développe en effet les activités hors ski : descentes en luge, balades en raquette, balades en chiens de traineaux, activités bien-être, complexe aqualudique… « Les clients misent sur autre chose que le tout ski. Il y a une véritable demande d’accompagnement pour cela » indique Yariv Abehsera.

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Yariv Abehsera, président fondateur de Travelski.

Sauf catastrophe sanitaire, les stations de ski doivent pouvoir rouvrir le 7 janvier. Le président de Travelski tempère et préfère, lui, parler du 7 comme d’une « date de revoyure » avec le gouvernement et non une date d’ouverture. Quoi qu’il en soit les acteurs concernés concentrent leurs efforts sur les quatre semaines de vacances en février, cruciales et décisives pour leur activité. « Noël et le jour de l’An représente environ 20% de notre chiffre d’affaires ; les vacances de février, c’est environ 50%. A l’image de l’économie et du budget global de l’écosystème de la montagne » explique Yariv Abehsera. Une période qui permet aussi à de nombreux opérateurs de travailler sur la croissance de la marque plutôt que sur la rentabilité.

Conquérir de nouveaux clients

Si Travelski était à « – 90% en prise de réservations » lors du premier confinement par rapport à l’année précédente, la tendance aujourd’hui est à « – 55% ». Une progression qui montre que les gens veulent quand même partir. « Nous observons une forme d’optimisme, sans doute liée à l’arrivée du vaccin avec des personnes enthousiastes à l’idée de retourner à la montagne en février » déclare le président fondateur qui œuvre « au maximum pour limiter les pertes » dans ce contexte chahuté. L’objectif est également d’aller conquérir de nouveaux clients, comme cela s’est passé pour l’été dernier. « Nous avons posé la question aux adeptes des horizons lointains en hiver, 42% se disent prêts à changer d’avis, en raison du prix et d’une excellente promotion » relève Yariv Abehsera soucieux de « sublimer la féérie de la montagne l’hiver » avec toute la dimension hors-ski et les retrouvailles en famille.

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Le Skissim Classic – Résidence La Muzelle offre une situation privilégiée dans la station dynamique des Deux Alpes.

Si l’on en juge par certaines études, l’appétence pour la montagne est bien là. Afin de rassurer ses clients, Travelski, comme bon nombre d’opérateurs, s’engage à les rembourser à 100% en cas d’imprévus liés au Covid-19, et ce jusqu’à J-1 du départ. « Nous pouvons également certifier que l’ensemble des domaines skiables ont effectué le travail nécessaire sur les gestes barrières et les mesures sanitaires ». Autant de garanties qui doivent donner du baume au cœur aux voyageurs. « Quand on sait qu’une saison représente en moyenne 18 semaines, et qu’on nous en enlève 3 ou 4, la situation devient tout de suite compliquée car bien sûr on ne pourra pas récupérer l’intégralité du volume, mais je demeure optimiste et combattif » conclut Yariv Abehsera.

David Savary

Rédacteur en chef
Contact: david.savary@sport-et-tourisme.fr

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