L’EuroVelo 5 touche la Belgique en son cœur

Itinéraire cyclable de longue distance, l’EuroVelo 5 qui relie sur 3 250 km Londres à Brindisi dans le sud de l’Italie sillonne la Belgique sur quelque 400 km. Bien sur sa selle et le nez au vent, c’est l’occasion d’apprécier les nombreuses richesses naturelles et patrimoniales qui parsèment le pays à travers ses trois régions, Bruxelles-Capitale, la Flandre et la Wallonie. Reportage.

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Le long du Canal de la Meuse entre Dinant et Namur. ©David Savary

Le tourisme à vélo poursuit son développement, et c’est tant mieux. Si en Belgique, on aime la petite reine, on adore aussi la promouvoir. Sous toutes ses formes. L’association Pro Velo fait d’ailleurs ça très bien. Mieux, en compagnie des trois régions (Flandres, Wallonie et Bruxelles-Capitale) qui composent le pays, elle a organisé début mai un voyage de presse international permettant aux participants de pédaler sur le tronçon belge de l’itinéraire Eurovelo 5.

Les pèlerins à pied d’hier sont devenus des pédaleurs

Faisant partie des 17 EuroVelo routes (voir ci-dessous), la numéro 5 appelée « Via Romea Francigena » traverse sept pays (Angleterre, France, Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse et Italie) sur 3 250 km. Tout au long du parcours pas moins de 20 cathédrales et 21 sites classés à l’Unesco. Cet itinéraire aujourd’hui balisé et sécurisé n’est bien sûr pas le fruit du hasard. Il trouve son origine il y a plus de mille ans lorsque l’Archevêque de Canterbury prenait la route à pied de Londres jusqu’à Rome pour recevoir des mains du pape ses ornements religieux.

Les pèlerins d’hier sont devenus aujourd’hui des pédaleurs. Entre Estaimpuis à la frontière française et Martelange non loin de la frontière luxembourgeoise, ce sont donc 400 km de routes balisées qui s’offrent aux vélotouristes sur le « plat pays ». Tout au long du parcours figurent des étapes incontournables comme Geraardsbergen (Grammont), Bruxelles, Namur, Dinant ou encore Bastogne.

Heuvelroute 5, nous y sommes !

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Oui c’est indiqué, on ne peut pas se tromper. ©David Savary

Pour le groupe de presse c’est à Halle, ville néerlandophone située dans la province du Brabant, que tout commence. Equipés de nos beaux vélos électriques – mais bien sûr ce n’est pas une obligation -, la selle bien réglée, nous nous élançons à l’assaut des routes flamandes sous un beau soleil matinal. Nous ne tardons pas à voir le premier panneau avec le numéro de l’itinéraire cerclé des étoiles du drapeau européen. Heuvelroute 5, nous y sommes. Quelques kilomètres plus tard, c’est une immense antenne de communication qui capte notre attention. Presque aussi haute que la tour Eiffel, la VRT Toren située en pleine campagne est visible de loin. De très loin même.

Le temps de nous habituer à nos deux roues, de profiter de la douceur printanière, et nous voilà déjà arrivés au château de Gaasbeek. Si l’édifice est en cours de restauration, ses jardins peuvent être visités. Inspirés de ceux des châteaux de la fin du XIXème, ils ont été conçus comme un « jardin-musée ». De quoi nourrir quelques beaux clichés. Et… ouvrir l’appétit.

Ça tombe bien, un lunch est prévu au Padden Broek à Gooik. Dans cet estaminet à l’écart de tout tumulte, on nous sert d’immenses planches de boulettes de viande, de fromage et de marmelade maison. C’est absolument délicieux. En prime, nous avons droit à une dégustation de Gueuze, bière locale au goût si particulier.

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Au Paddenbroek à Gooik, Roel vous fera déguster une bonne bière. ©David Savary

Le mythique mur de Grammont

Après un repas aussi riche que calorique, un menu copieux nous attend l’après-midi. En effet nous devons rallier la ville de Grammont avec en point d’orgue l’ascension du célèbre Muur de Geraardsbergen comme ils disent là-bas. Le Graal pour un passionné de vélo comme moi. Car oui la Flandre est un petit paradis pour les cyclistes professionnels et amateurs. Ce sont sur ses routes, sur ses monts que s’est écrite une partie de la légende de ce sport.

En Flandre, plaisir d’échanger sur deux roues. ©David Savary

Avant d’atteindre notre but, nous évoluons sur de petites routes de campagne, entre bocage herbager et traversée de villages flanqués de leurs maisons en briques rouges. Nous ne grimperons pas les célèbres monts pavés flandriens comme le Koppenberg, le Vieux Quaremont ou le Patenberg qui font la renommée du Tour des Flandres, l’une des courses cyclistes les plus célèbres au monde disputée au printemps. Cependant, dans un décor très ombragé laissant filtrer une douce lumière, nous descendons le Bosberg avant de filer sur le mur de Grammont, malheureusement plus au programme du Ronde Van Vlaanderen. À ce moment, nous ne boudons pas notre assistance électrique car sur cette route pavée étroite le dénivelé est sévère, 92 mètres pour une longueur d’environ 1 100 m, soit une pente moyenne de près de 10%. Les spécialistes apprécieront.

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La chapelle Notre-Dame d’Oudenberg au sommet du Mur de Grammont. ©David Savary

Quel bonheur d’atteindre la Chapelle Notre-Dame d’Oudenberg où sont passés tant et tant de coureurs vus à la télé. Un beau souvenir qui va se prolonger au Flandrien Hotel, situé à 6 km de là et dans lequel nous prendrons nos quartiers pour la nuit. Cet établissement ouvert il y a moins d’un an (voir ci-dessous) est à 100% dédié aux cyclistes. Un hôtel-musée qui mérite assurément le détour. Au passage, sachez que de plus en plus d’établissements se spécialisent dans l’accueil des cyclistes. Labellisés « Bienvenue vélo » ou « Bike-Friendly » selon la région, ils proposent divers services (abri sécurisé pour les vélos, atelier réparation, prêt…) qui rassurent les pédaleurs.

Bruxelles nous dévoile ses attraits

Le lendemain, changement de région et de profil de parcours avec la visite de Bruxelles, capitale de l’Europe. Des panneaux indiquant l’EuroVelo 5 et récemment inaugurés orientent les cyclotouristes. Une décision des autorités locales qui traduit leur volonté d’accorder une place plus importante au vélo. Longeant le canal et arrivant par le nord de la ville, nous effectuons une pause restauration à la Gare Maritime, ancienne gare de marchandises magnifiquement rénovée et transformée en lieu de convivialité avec des commerces, des restaurants et même la tenue d’un tournoi international de padel tennis au moment nous y étions. L’après-midi, toujours à vélo, nous découvrons les principaux attraits de Bruxelles les uns après les autres. L’intriguant Atomium. Puis bien sûr la Grand Place qui émerveille toujours autant, mais aussi l’incontournable Manneken-Pis, la Place Royale, le parc du Cinquantenaire et pour finir le quartier européen. L’occasion nous est d’ailleurs donnée de visiter la Maison de l’histoire européenne située dans un bâtiment de style Art déco au cœur du parc Léopold.

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La Grand Place à Bruxelles, c’est toujours un enchantement. ©David Savary

Plus qu’une visite, c’est une expérience puisqu’elle s’effectue à l’aide d’une tablette interactive. La Maison de l’histoire européenne propose une perspective différente sur l’histoire du continent. Ici, naviguant à leur gré dans les étages, les visiteurs sont encouragés à réfléchir de manière critique à son passé pour mieux aborder les problématiques européennes d’aujourd’hui et de demain. Eh oui, sur l’EV5, les neurones sont également sollicités.

Jolies citadelles et paysages bucoliques

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Dinant, un vrai décor de carte postale. ©David Savary

Le dernier jour est pour la Wallonie. Avec encore une topographie différente. C’est depuis Dinant que nous pédalons en direction de Namur. Ville située au bord de la Meuse, Dinant possède une impressionnante citadelle et une collégiale qui se laissent facilement photographier. Un vrai décor de carte postale. Une ville où trône aussi la statue du Général de Gaulle qui y fut blessé lors de la Première Guerre mondiale. Une ville qui donne envie d’y revenir et d’y flâner.

Malheureusement le temps est trop précieux pour que l’on s’attarde à Dinant. Nous continuons notre périple le long du Ravel (Réseau autonome de voies lentes). En Wallonie, ce sont plus de 1 300 km d’anciennes voies ferrées et de chemins de halage qui sont aménagés en espaces réservés pour les cyclistes ou les piétons. Mais qu’il est agréable de pédaler nez et cheveux au vent le long du canal de la Meuse. Pas le moindre bruit de moteur. Et puis c’est quasiment tout plat.

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Chez Pro Velo, on vous fait aimer le vélo. ©David Savary

Dans ce paysage bucolique, les nombreuses falaises en bord de rive accrochent le regard. On peut observer des rochers à la hauteur impressionnante qui sont particulièrement prisés des amateurs d’escalade. Un bon spot visiblement. Sur le chemin, nous faisons une halte aux célèbres jardins d’Annevoie aménagés au XVIIIème siècle. Ce sont parait-il sont les seuls jardins d’eau en Belgique. Ils figurent parmi les plus beaux d’Europe. Monica, guide intarissable, se charge de la visite. En anglais, en néerlandais ou en français, elle y met tout son cœur et sa passion. « Tendez l’oreille, écoutez » se plait-elle à répéter pour que l’on savoure au mieux le son mélodieux des cascades, des fontaines et autres jets d’eau. Un détour agréable qui renvoie vers la quiétude des jours heureux.

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Le château d’Annevoie et tout autour ses célèbres jardins. ©David Savary

L’envie de fuir nos vies hyper stressantes

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En toute quiétude ! ©David Savary

Nous repartons sur notre petite route pittoresque de l’EuroVelo 5. Un château se reflète dans un miroir d’eau. Plus loin, les journalistes s’arrêtent à nouveau. D’autres élégantes demeures inspirent des idées de retraite. Comme une envie de fuir nos vies hyper stressantes. En cheminant nous croisons d’autres personnes sur deux roues. Beaucoup vous adressent un sourire et vous salue. Plaisant. À ce moment je me dis que c’est vraiment chouette une Euro Veloroute.

L’arrivée sur Namur se fait en douceur. La capitale de la Wallonie ne demande elle aussi qu’à être visitée. Nous quittons nos montures et prenons tout de suite de la hauteur en empruntant le téléphérique – trois cabines, bientôt six – qui mène à sa citadelle, une fortification érigée par Vauban. Beau point de vue sur le confluent de la Sambre et de la Meuse. Ce périple sur l’EuroVelo 5 touchant à sa fin, nous n’avons pas le temps de profiter de Namur. Suffisamment toutefois pour nous donner l’envie d’y revenir. Comme à Dinant.

Un maillage de pistes cyclables optimisé

À quelques pas de la citadelle nous sommes conviés au château de Namur, terme de notre voyage. L’édifice très imposant est entouré de fleurs et de plantes odorantes. Siège d’une école hôtelière, il abrite aussi un excellent restaurant. Pour notre dernière soirée, autour de la table, nous parlons un peu de vélo mais beaucoup de football. Ah le sport et son langage universel qui font se rapprocher journalistes allemand, français, néerlandais, italien et espagnol. Enfin, à une heure bien avancée, nous trinquons à cette belle EuroVelo 5, ainsi qu’à celles et ceux qui ont œuvré pour la bonne organisation de cette sympathique aventure en territoire belge.  

Si vous décidez de vous lancer sur les routes de l’EV5 ou si vous n’en parcourez qu’une partie, sachez qu’en Belgique vous avez l’assurance de découvrir un patrimoine naturel, architectural, gastronomique et culturel extrêmement varié. Je peux en attester. Aux portes de la France – Paris n’est qu’à 1h20 de Bruxelles en Thalys – ce décor généreux est rendu possible par un maillage optimisé de pistes cyclables (voir ci-dessous). Avec aussi la quasi-certitude de se confronter à légendaire hospitalité belge.

Le Flandrien Hotel, au bonheur du vélo

Le doux parfum d’une époque du cyclisme révolue. C’est un peu ce que l’on ressent en pénétrant dans la cour du Flandrien Hotel. Sur le pavé, on ne peut pas manquer la 404 Peugeot blanche à damier, ancienne star du peloton des années 70 et relookée au nom de l’établissement. Sur la façade de l’hôtel, en guise de fenêtres, le portrait deux anciens champions. Il s’agit d’Allan Peiper, coureur venu d’Australie et qui a intégré l’équipe Peugeot-Shell-Michelin dans les années 80, et Alberic Schotte, un pur flandrien deux fois champion du monde et ayant gagné à deux reprises De Ronde dans les années 40.

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La 404 Peugeot trône dans la cour pavée du Flandrien Hotel. ©David Savary

32 lits disponibles

Au cœur de la Flandre, à seulement 20 minutes à vélo du célèbre mur de Grammont, le Flandrien Hotel respire le cyclisme. À sa tête deux passionnés, Jamie Anderson, un ancien professeur à la London Business School originaire de Melbourne et ami d’Allan Peiper, et Bernard Moerman, ancien joueur de foot pro à Bruges devenu propriétaire d’une équipe cycliste (3M) et fondateur du « Cycling Center ». Les deux hommes, également conférenciers spécialistes du management, ont uni leurs compétences pour se lancer dans l’hôtellerie.

Ouvert il y a un peu moins d’un an, le Flandrien Hotel propose 10 chambres et un appartement pour un total de 32 lits. Ici tout est pensé pour le cycliste. Y compris au petit-déjeuner qui propose une nourriture adaptée pour les sorties à vélo. Dans le clubhouse où figure notamment une collection pop-art d’icônes de la discipline, un écran géant télé diffuse documentaires et courses. Un large choix de bières belges est à disposition. Un local à vélo, un atelier entièrement équipé, une machine à laver ainsi qu’un sèche-linge peuvent être utilisés. Un coin bibliothèque permet de se détendre.

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Parlent-ils de vélo ! ©David Savary

Les vélos de Boonen ou Cancellara présentés

Collectionneur de vélos, Jamie en possède environ 80 qu’il expose un peu partout dans son établissement. Avec notamment quelques bijoux ayant appartenu à d’illustres champions comme Tom Boonen, Fabian Cancellara, ou encore Mathew Hayman, tous vainqueurs du Tour des Flandres et/ou de Paris-Roubaix. Brandissant ses modèles, le co-propriétaire se plait aussi à montrer l’évolution de la technologie du vélo au cours de laquelle l’acier a cédé la place à l’aluminium puis à la fibre de carbone. C’est passionnant. « Nous sommes des storytellers, des raconteurs d’histoire » affirme Bernard Moerman signifiant par-là que le Flandrien Hotel n’est vraiment pas un hôtel comme les autres.

Pour preuve cet établissement abrite également une exposition du photographe Kristof Ramon qui a sélectionné ses meilleurs clichés issus des trois grands Tours (France, Espagne et Italie). « Ici vous ne verrez pas de sprint royal, pas de bras levés, mais des photos traduisant des émotions, de la souffrance, des moments d’intimité » résume le dirigeant.

200 000 visiteurs qui viennent pédaler sur les coteaux et les pavés

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Au total 80 vélos sont exposés dans le Flandrien Hotel. ©David Savary

« La Flandre recense chaque année environ 200 000 visiteurs hors Belgique, 30% viennent de pays francophones » indique Bernard Moerman précisant que tous ces visiteurs viennent « surtout faire du vélo sur les coteaux et les pavés ». Le Flandrien Hotel est à même de leur proposer cette expérience. Avec possibilité de prêt de matériel, des sorties et excursions peuvent être organisées sur cette terre de cyclisme. Prise en charge à l’aéroport et transferts locaux sont également possible. Quant à ceux qui « n’aimaient pas faire de vélo avant leur arrivée, ils l’apprécieront au moment où ils partiront » conclut dans un grand sourire Bernard Moerman.

Les 17 Eurovelo routes

  • 1. Atlantic Coast Route : North Cape (Norvège) – Sagres (Portugal), 11 150 km.
  • 2. Véloroute des capitales : Galway (Irlande) – Moscou (Russie), 5 000 km.
  • 3. Véloroute des Pèlerins : Trondheim (Norvège) – Saint-Jacques-de-Compostelle (Espagne), 5 400 km.
  • 4. Vélotoute de l’Europe Centrale : Roscoff (France) – Kiev (Ukraine), 5 100 km.
  • 5. Via Romea Francigena : Londres (Grande-Bretagne) – Brindisi (Italie), 3 250 km.
  • 6. Atlantique – Mer Noire : Nantes – Contanza (Roumanie), 4 450 km.
  • 7. Véloroute du Soleil : North Cape (Norvège) – La Valette (Malte), 7 050 km.
  • 8. Véloroute de la Méditerranée : Cadix (Espagne) – Izmir (Turquie), 7 500 km.
  • 9. Baltique – Adriatique : Gdansk (Pologne) – Pula (Croatie), 2 050 km.
  • 10. Véloroute de la Baltique : 9 000 km.
  • 11. Véloroute de l’Europe de l’Est : North Cape (Norvège) – Athènes (Grèce), 6 550 km.
  • 12. Véloroute de la Mer du Nord, 7 050 km.
  • 13. Véloroute du Rideau de Fer : Grense-Jakobselv (Norvège) – Rezovo (Bulgarie), 9 950 km.
  • 14. Lacs et rivières d’Europe Centrale, 1 125 km.
  • 15. Véloroute du Rhin : Andermatt (Suisse) – Hoek van Holland (Pays-Bas), 1 500 km.
  • 17. Véloroute du Rhône : Andermatt (Suisse) – Sète, 1 050 km.
  • 19. Meuse à vélo : Rotterdam (Pays-Bas) – Langres (France), 1 050 km.

*Il n’existe pas d’Eurovelo 16 et 18 car les nombres impairs concernent des itinéraires Nord – Sud et les nombres pairs concernent des boucles ou des itinéraires Ouest – Est.

La Promenade Verte, 60 km autour de Bruxelles

L’itinéraire propose une boucle de 60 km autour de Bruxelles. Une belle balade qui permet aux promeneurs à pied comme aux cyclistes de découvrir de nombreux parcs et paysages préservés. La Promenade Verte peut se décomposer en sept parcours thématiques. Grâce à des pictogrammes apposés sur des poteaux en bois, le trajet est balisé sur toute sa longueur. Des panneaux d’information renseignent également sur les différentes curiosités présentes dans les environs.

Renseignements ici

Autre suggestion, le groupe hôtelier Martin’s, 14 établissements dans 10 villes de Belgique (Bilzen, Bruges, Bruxelles, Genval, Louvain, Louvain-la-Neuve, Malines, Mons, Tubize et Waterloo) propose un tour à vélo reliant ses différentes adresses. Une dizaine d’étapes sont planifiées. Un système de transfert de bagage d’hôtel en hôtel est envisageable.

Renseignements ici  

Le réseau points-nœuds, très en vogue en Belgique

Conçus comme une immense toile d’araignée, les knooppunten ou points-nœuds s’apparentent à un maillage de tous les chemins et routes praticables à vélo. Il devient alors facile de composer son itinéraire en fonction de ses capacités. Il suffit de déterminer son lieu de départ, la durée, le kilométrage. Des panneaux balisés en vert indiquent sur quel point nous nous situons et les directions possibles. Comme aux alentours de Louvain, le concept permet de sortir des sentiers battus, de rouler sur des milliers de kilomètres, sans devoir s’arrêter pour consulter une carte. Pratique !

À noter qu’en Flandre, « 9 véloroutes thématiques iconiques » ont été développées afin de promouvoir cette destination particulièrement prisée des cyclistes. Plus d’informations ici.

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Les bonnes vibrations, elles sont sur l’EuroVelo 5.

David Savary

Rédacteur en chef
Contact: david.savary@sport-et-tourisme.fr

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