Tour de France, étape 8 : Des routes touristiques du Jura à Lausanne, capitale olympique

Les reliefs sélectionnés pour la traversée du Jura, précédant l’entrée en Suisse, n’ont pas vocation à départager les grimpeurs. Les spectateurs, eux, se régaleront des paysages. Un tremplin qui comprend un kilomètre jusqu’à 12 % de pente, mènera le peloton sur les hauteurs de Lausanne, la « capitale olympique ».

Jura
VTT au dessus du lac de Vouglans, dans le Jura, © Benjamin Becker/Jura Tourisme

Suivre les coureurs de cette étape, c’est découvrir le Jura sous toutes ses coutures avant d’apprécier, en Suisse, Lausanne, la capitale olympique.

A voir à Dôle, ville-étape

Maison Pasteur

La célébrité de Louis Pasteur, scientifique français, chimiste et physicien est fortement liée à la mise au point d’un vaccin contre la rage mais son œuvre scientifique s’étend à de très nombreux domaines, de l’étude des cristaux jusqu’à celle des maladies du ver à soie, en passant par l’étude des fermentations du vin et de la bière. À partir d’objets et de documents personnels, sa maison natale montre comment Louis Pasteur est devenu la figure du scientifique par excellence, connu dans le monde entier.

Musée des Beaux-Arts et de l’Archéologie

Fondé en 1821, le musée est installé dans le Pavillon des officiers, édifice d’architecture comtoise du XVIIIe siècle. Ses collections font dialoguer archéologie, art ancien et art contemporain. Le musée est classé dans les 50 meilleurs musées de France par le Journal des Arts. Il propose de balayer l’histoire de la région doloise depuis la préhistoire, sur 1500 m2 d’expositions. www.musees-franchecomte.com/index.php?p=237    

Collégiale Notre Dame de Dole

Construite au XVIe siècle après les pillages subis sous Louis XI, elle symbolise le relèvement de la cité. Son puissant clocher-porche haut de 73 mètres évoque l’intensité des luttes religieuses de l’époque.
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L’Hotel-Dieu

L’hôtel-Dieu avait pour vocation d’accueillir les malades, surtout les pauvres qui ne pouvaient se faire soigner chez eux. En 1663, quelques sœurs hospitalières de Sainte-Marthe viennent de Beaune pour fonder la première communauté. Cet hôpital a fonctionné pendant plusieurs siècles, jusqu’en 1973, date à laquelle il se transforme en centre de gériatrie tandis que le Centre Hospitalier Louis-Pasteur ouvre ses portes.

Le circuit du Chat Perché

Le Chat perché (clin d’œil à l’écrivain Marcel Aymé, auteur des Contes du Chat Perché, qui grandit à Dole) invite les visiteurs à suivre un circuit fléché en centre-ville. Il a été imaginé pour les piétons avides de découvrir les richesses du patrimoine urbain dolois. En 35 étapes, on découvre huit siècles d’histoire doloise au travers des monuments emblématiques, des principales rues, des places et des décors qui ornent le cœur de ville. http://www.chatperche-dole.mobi.  

Forêts de Chaux et baraques du 14

Cette forêt de feuillus est la 2e plus grande forêt de France. Réputée pour la richesse de sa faune, elle regorge de sentiers et de voies forestières propices aux balades pédestres ou à VTT. Durant la saison estivale, les baraques du 14, ancien hameau des bucherons-charbonniers qui habitaient autrefois la forêt, accueillent expositions, animations et veillées autour des contes et légendes.

 www.jura-tourisme.com

Sur la route

Arbois

Petite ville rurale, au riche patrimoine historique, Arbois bénéficie d’atouts importants avec une activité agricole portée par la viticulture et une activité touristique basée sur le patrimoine et la gastronomie. Patrie des célèbres vins d’Arbois, connus dès l’Antiquité, elle produit sur son terroir quelques-uns des meilleurs vins du Jura comme le vin jaune et le vin de paille. Le Musée du vin du château Pécauld rend hommage à cette vocation. Le château Bontemps et l’église Saint-Just sont les autres monuments plus marquants de la ville, avec la maison où grandit, vécut et travailla Louis Pasteur. Arbois fut sur le Tour de France 1963 la ville départ d’un contre-la-montre de 54,5 km remporté à Besançon par Jacques Anquetil. La ville a également accueilli trois arrivées du Tour de l’Avenir entre 2011 et 2015.   

Château de la Châtelaine

Le château est fondé par les comtes de Bourgogne. Il est cité pour la première fois en 1057. Mahaut d’Artois y fit plusieurs séjours au début du XIVe siècle. Menaçant ruine, il est restauré vers 1374. En 1477, au décès de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, la province devient un ennemi pour Louis XI de France. Les troupes royales pénètrent en Franche-Comté ; elles conquièrent et démantèlent le château en 1479, mais ne peuvent pas s’emparer d’Arbois situé à proximité.

Cascade du Bief de la Ruine

Chute d’eau d’une hauteur totale de 110 m située sur le ruisseau du Bief de la Ruine, affluent rive droite de la Saine. Dans le nord du Parc naturel régional du Haut-Jura. Caractéristiques : Elle est composée d’une dizaine de sauts successifs d’une longueur totale de 350 m avec un dénivelé de 110 m.

Les Rousses

La station des Rousses s‘enorgueillit d’être le berceau du ski en France. Des origines, en 1899, subsiste une histoire devenue légende : la rencontre, entre le maire Félix Péclet et un officier de l’armée des Indes qui lui fit découvrir tout l’intérêt de ce moyen de déplacement original. En tout cas, on fabrique des skis dans la station depuis de très longues années, comme en atteste le musée du ski créé par Roger Tinquely au sous-sol du gîte le Grand Tétras. Et la station abrite la dernière fabrique de skis nordiques en France, l’usine Vandel, installée à Bois-d’Amont, le village de l’ancien champion de combiné nordique Jason Lamy-Chappuis. La plus grande course de ski de fond de France, la Transjurassienne, s’élance également du village de Lamoura, l’une des quatre communes qui constituent la station.

Les fromages du Jura

Le comté : il est le premier fromage français d’appellation d’origine contrôlée. Le comté ne peut être produit en dehors du massif jurassien, sur une région qui couvre le Jura, une partie du Doubs et une partie de l’Ain. C’est un fromage de vache au lait cru à pâte pressée cuite, qui se présente en grandes meules de 75 cm de diamètre. Il faut environ 450 litres de lait pour produire une meule de comté de 35 kilos. Il est élaboré́ artisanalement dans plus de 190 petites fromageries de village, les « fruitières », qui collectent chaque jour le lait des fermes alentour. Pour prendre son goût, le comté n’est pas pressé, en effet sa maturation en cave d’affinage est au minimum de 4 mois, (souvent 6 mois, voire beaucoup plus) et il se caractérise par son étonnante richesse aromatique.

Le morbier : à la coupe, on remarque une ligne horizontale foncée au milieu de sa belle couleur crème. L’origine de cette particularité́ vient de sa fabrication première dans les fermes modestes (peu abondant, le caillé de la traite du matin était protégé́ par un peu de suie en attendant de se joindre à celui du soir pour former le fromage entier)

Le Mont d’or (ou vacherin franc-comtois) : il doit sa fabrication aux baisses de production de lait frais durant l’hiver.

La cancoillotte : spécialité fromagère presque liquide, faite à base de lait cru, écrémé et caillé, affinée et fondue avec de l’eau, du sel, du beurre et des aromates. 

A voir, à Lausanne, le Musée olympique

Situé sur les hauteurs du quai d’Ouchy au bord du Léman, le musée présente des expositions temporaires et des expositions permanentes sur trois étages (le monde olympique, les Jeux olympiques et l’esprit olympique), avec plus de 150 écrans et 1500 objets. C’est le 2ème musée le plus visité de Suisse.
https://olympics.com/musee  

Laurent Guena

Rédacteur en chef adjoint.
Contact: laurent.guena@sport-et-tourisme.fr

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