Saint-Etienne valorise son patrimoine sportif

Du 4 avril au 24 novembre 2024, Saint-Etienne présente une exposition sur le thème « D’Olympie à Saint-Etienne, sports en jeu » au musée d’Art et d’Industrie. Un cheminement singulier à la découverte du patrimoine sportif dans une ville où a été inventée la première bicyclette française en 1886.

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Vitrine spéciale sport de maison de vente Manufrance à Paris, 6 janvier 1925. ©Musée d’Art et d’Industrie Saint-Etienne

Lors des prochains Jeux Olympiques et Paralympiques cet été, Saint-Étienne accueillera certains matches de football dans son stade mythique de Geoffroy Guichard. Si la deuxième agglomération de la Région Auvergne – Rhône-Alpes est une ville de football qui vibre à l’unisson des exploits de son équipe de football professionnelle depuis 1933, elle est également une ville de sports marquée par son environnement naturel et son activité industrielle.

C’est dans ce cadre que l’exposition « D’Olympie à Saint-Étienne, sports en jeu » au musée d’Art et d’Industrie invite à une découverte du patrimoine sportif de la ville. Elle s’appuiera sur un fonds d’objets de collection, photographies ou documents patrimoniaux illustrant la thématique du sport et montrant des liens avec les équipements sportifs conçus ou produits à Saint-Étienne ou sur le territoire ligérien (activité artisanale ou industrielle).

La plus importante collection publique de cycles

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À gauche, vélo de piste de Jeannie Longo, Vitus, 1989 ; au milieu, vélo de piste de Roger Rivière, Anonyme, 1957 ; et à droite, carte postale de George Paillard en action, Riégel, 1937. ©Musée d’Art et d’Industrie Saint-Etienne

Pour information, c’est à Saint-Étienne qu’a été inventée la première bicyclette française en 1886. Aujourd’hui, le musée possède la plus importante collection publique de cycles et propose un parcours sur ses évolutions techniques et culturelles, rappelant notamment le passé industriel de Saint-Étienne, capitale française du cycle.

Saint-Étienne n’est pas à l’écart de ce phénomène social et culturel qu’est le sport : divertissement mondain, entraînement militaire et patriotique, puis disciplines sportives et athlétiques réglementées pour l’organisation de coupes ou championnats régionaux, nationaux et internationaux. Le musée expose des objets rares liés à la vénerie, à l’escrime, au tir, à l’archerie, à la sarbacane, au cyclisme, au lawn-tennis…

Saint-Étienne, ce sont des bicyclettes de compétition ou de loisirs Automoto, Mercier, Ravat, Wonder, Vitus dans le Tour de France et autres épreuves cyclistes, les armes à feu Manufrance pour le tir sportif ou le ball-trap, les lames d’escrime haut de gamme de Blaise-Frères, les orthèses textiles de Thuasne, Gibaud ou les chaussettes de compression veineuse de BV Sport….

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Le destin de 96 sportifs ligériens aux JO

Saint-Étienne, c’est également le destin de 96 sportifs ligériens aux jeux olympiques entre 1920 et 2020, dont Louis Hostin, ouvrier métallurgique puis marchand de bonneterie et trois fois champion ou vice-champion olympique, palmarès français encore inégalé en haltérophilie aujourd’hui.

Saint-Étienne, ce sont enfin de nombreux équipements et espaces dédiés à la pratique et à la démocratisation des sports. C’est l’histoire du premier terrain privé de course de vélocipèdes, des pistes relevées du vélodrome d’hiver, des premiers stades de football, de rugby, les piscines aménagées par les grandes entreprises du territoire ou les Houillères de la Loire.

Le saviez-vous ?



La Flamme olympique est fondue à Châteauneuf, à 30 minutes de Saint-Étienne). La torche olympique est aujourd’hui alimentée par une cartouche de gaz, cachée dans le manche. Le type de gaz utilisé n’est pas anodin : cela fait varier la couleur et l’intensité de la flamme, dont la température est comprise entre 1 200 et 1 700 degrés.

La flamme Olympique fera halte à Saint-Étienne le samedi 22 juin 2024. C’est la troisième fois que la Flamme Olympique fait étape à Saint-Étienne.
Le relais est déjà passé par Saint-Étienne en 1967, dans le cadre des Jeux d’hiver de Grenoble 1968, puis en 1992 dans le cadre des Jeux d’hiver d’Albertville.

David Savary

Rédacteur en chef
Contact: david.savary@sport-et-tourisme.fr

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