Expérience exaltante sur le Tour du Val Montjoie

Cinq jours pour découvrir les plus beaux panoramas du massif du Mont-Blanc, telle est la promesse du Tour du Val Montjoie (Haute-Savoie), un nouveau trek proposé par les Offices de Tourisme de Saint-Gervais Mont-Blanc et des Contamines-Montjoie en association avec la Compagnie des Guides de Saint-Gervais Les Contamines. Véritable alternative au Tour du Mont-Blanc, cette itinérance en pente douce saura récompenser les marcheurs en quête de tranquillité, de panoramas d’exception et de rencontres authentiques. Reportage.

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Comment ne pas se délecter des splendides panoramas du massif du Mont-Blanc. ©David Savary

Conscient de la sur-fréquentation sur le Tour du Mont-Blanc, Didier Josephe, directeur de l’Office de Tourisme de Saint-Gervais Mont-Blanc, en compagnie de son homologue des Contamines et du président de la Compagnie des Guides de Saint-Gervais Les Contamines, devant « une demande d’itinérance en forte augmentation », a eu l’idée de « proposer autre-chose. Une formule en cinq jours, adaptable, et qui offre une grande diversité d’environnements ».

Voyage dans le temps avec le Tramway du Mont-Blanc

Dessiné lors du confinement, le Tour du Val Montjoie nous assure d’un « dépaysement complet, de découvertes inoubliables et de rencontres authentiques ». C’est à Saint-Gervais Le Fayet (584 m d’altitude) que tout commence. Nicolas notre accompagnateur en montagne, 12 ans de métier, nous attend. Les présentations faites nous grimpons dans le célèbre tramway du Mont-Blanc (TMB) construit en 1909. Avec un petit privilège, celui d’emprunter les dernières rames avant la rénovation de ce mythique train à crémaillère, le plus haut de France. Emmenant randonneurs, skieurs et touristes au plus près du toit de l’Europe, les quatre nouvelles motrices prénommées Anne, Jeanne, Marie et Marguerite (les filles du fondateur de la société d’exploitation initiale) seront inaugurées le 17 décembre prochain.

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Le tramway du Mont-Blanc est le train à crémaillère le plus haut de France. ©David Savary

En montant, on se familiarise avec la beauté des paysages qui défilent sous nos yeux. Un avant-goût de ce qui nous attend. « Regardez le glacier de Bionnassay, il est magnifique. Voyez les séracs, et un peu plus bas la cascade d’eau, c’est superbe » commente notre guide préférant ce train à crémaillère à celui du Montenvers (au départ de Chamonix) devenu « triste » avec pour décor cette « Mer de Glace qui fond à toute vitesse » sous l’influence du réchauffement climatique.

L’accompagnateur vérifie notre équipement

Bellevue, 1 801 mètres, tout le monde descend (l’été, le TMB monte jusqu’au Nid d’Aigle à 2 372 mètres). Nicolas vérifie notre équipement (voir encadré), nous prodigue quelques conseils, et c’est parti pour cette randonnée sur plusieurs jours. La première partie se déroule en balcon. Le dénivelé est modéré et la vue toujours panoramique. Que du bonheur ! Perchée à plus de 4 000 mètres, l’Aiguille de Bionnassay nous toise et nous mène jusqu’à un pont suspendu qui porte son nom. C’est la première fois. Je ne fais pas le fier en traversant cette passerelle mouvante qui enjambe un torrent. Juste le temps de faire une ou deux photos et d’admirer un peu tremblotant les environs.

Cette petite montée d’adrénaline nous ouvre l’appétit. La pause pique-nique arrive à point. Pendant que nous dévorons notre sandwich maison, le guide en profite pour nous faire une lecture des paysages. Le Dôme du Goûter, l’Aiguille de Bionnassay, de Tré-la-Tête, les Dômes de Miage…, nous visualisons tous ces sommets qui sur le Tour du Val Montjoie se présentent chaque jour ou presque sous un angle différent. Par temps clair, le Mont-Blanc constitue aussi un repère quotidien. Nicolas nous indique ensuite notre prochain objectif, une marche à travers les alpages jusqu’au col du Tricot (2 120 m). Les premiers rayons de soleil pointant leur bout du nez, c’est le moment d’enlever une couche pour se sentir plus à l’aise. Eh oui à la montagne, les températures changent vite, et l’on n’hésite pas à s’habiller et se déshabiller.

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Le goût de l’effort allié au plaisir de la découverte. ©David Savary

Au refuge du Miage, tout est dans son jus

Après à peine quatre heures de marche (environ 500 m de dénivelé positif et 650 m en négatif), nous apercevons les chalets du hameau de Miage en contrebas. C’est dans ce cadre enchanteur lové dans des alpages verdoyants que nous passerons la nuit. Le refuge de Miage qui culmine à 1 559 mètres, est parait-il l’un des plus beaux du massif du Mont-Blanc. Je veux bien le croire. Olivier le propriétaire des lieux nous installe dans notre mazot (cabane typique savoyarde) et s’assure de notre confort. Il y a même un poêle en bois. À l’intérieur, tout est dans son jus. Objets divers, mobilier et photos d’époque confèrent à l’endroit un côté particulièrement chaleureux. Chaque détail se veut un hommage au passé. Un passé montagnard qu’Olivier se plait à raconter à ses hôtes. Lesquels viennent parfois de très loin comme ce randonneur coréen lancé sur le Tour du Mont-Blanc.

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Entre verts pâturages et sommets enneigés, les chalets du Miage figurent parmi les plus beaux dans la région. ©David Savary

La place est belle, notamment pour profiter du coucher de soleil sur la terrasse. Pour y manger aussi. Au menu, soupe de légumes, omelette aux pommes de terre, tarte myrtilles, sans oublier à la fin le petit verre de génépi. La restauration est montagnarde. Simple mais très bonne. Tout ce qu’il faut pour passer une nuit régénérante. Au refuge de Miage, trois possibilités d’hébergement sont disponibles, en dortoir, en chambre ou en chalet avec un lit bien douillet.

« Une randonnée en montagne, ce n’est pas que regarder ses pieds »

S’il est tracé sur cinq jours, le Tour du Val Montjoie peut se décliner en autant d’étapes que l’on souhaite. En mode voyage de presse, nous n’effectuerons pas l’intégralité du parcours. Mais suffisamment pour se délecter de ces magnifiques panoramas alpins et de cette belle nature préservée.

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Juste se taire et admirer ! ©David Savary

Le deuxième jour, nous sommes guidés par Lada, une passionnée de musique classique venue de la République Tchèque et tombée amoureuse de la région. « Une randonnée en montagne, ce n’est pas que regarder ses pieds » nous dit-elle. Elle a mille fois raison. Faune, flore, il y a tant à voir. Aujourd’hui pas de bouquetin, ni de chamois à l’horizon mais une marmotte bien dodue qui nous salue. De loin. Par un chemin à flanc de montagne, nous redescendons vers le village du Champel sur les hauteurs de Saint-Gervais. Là encore les smartphones sont de sortie pour prendre de jolies photos.

L’arrêt suivant se situe au niveau de Notre-Dame de la Gorge (1 200 m), un petit bijou dans le patrimoine baroque religieux des Alpes. Au fond du Val Montjoie, cette jolie chapelle au fronton peint constitue le point de départ de plusieurs sentiers et randonnées. Notre petit groupe remonte la « voie romaine », un chemin un peu raide, – rassurez-vous rien d’insurmontable -, qui mène au col du Bonhomme et à l’Italie. Nous n’irons pas jusque-là. Le long de cette voie, un pont, lui aussi dit romain et construit au XVIIIème, surplombe de spectaculaires cascades. « Les points d’eau en ébullition, ce sont des ions négatifs. Ils sont bénéfiques pour notre santé et nous rendent moins vulnérables au stress » me signale ma confrère journaliste. Ah bon ! Nous sommes bien tombés car dans le coin torrents et chutes d’eau abondent.

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Notre-Dame de la Gorge est le point de départ de nombreux sentiers de randonnée. ©David Savary

Champignon fatal et champignon régal

Nous sommes dans la réserve naturelle nationale des Contamines-Montjoie, la plus haute en France. Créé en 1979, ce vaste espace offre une mosaïque de paysages et de milieux naturels. Connaissant parfaitement les nombreuses espèces végétales, Lada repère en cette fin d’été de superbes amanites tue-mouches, un champignon à la beauté parfaite mais qui peut être fatal en cas d’ingestion. Un plus loin, s’offre à notre regard un magnifique cèpe de Bordeaux, le roi des champignons qui lui se consomme sans modération. Très appliquée, la guide le cueille. Elle sait ce qu’elle mangera en rentrant chez elle.  

Depuis Notre-Dame de la Gorge il faut environ 45 minutes de marche pour rejoindre le refuge de Nant-Borrant (1 459 m), point de chute de notre déjeuner. Il fait beau, nous profitons de la terrasse extérieure. Là encore des spécialités locales nous sont servies. Patricia, la propriétaire du site familial nous raconte elle aussi l’histoire de ce chalet traditionnel devenu au fil des années un hôtel de montagne puis un refuge de 37 places (5 dortoirs). Beaucoup de ses clients sont des américains, eux aussi happés par le Tour du Mont-Blanc.

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Fromage et charcuterie, le combo parfait pour se requinquer. ©David Savary

Impossible de se perdre, la police de l’environnement veille

La peau du ventre bien tendue, pas trop quand même, nous reprenons les bâtons de randonnée – une aide précieuse – pour traverser la forêt de la Rollaz. Impossible de se perdre. La signalétique est très bien faite. Des panneaux en bois nous indiquent régulièrement direction et temps de parcours. En cheminant, Lada nous évoque son métier, celui d’accompagnateur en montagne. Cette montagne qu’il s’agit d’expliquer sous toutes ses formes : lecture des paysages, faune, flore, orientation, météorologie, sécurité… C’est passionnant. La fin d’après-midi est consacrée à la montée vers le refuge des Prés (1 935 m), un ancien alpage tenu par Adeline et Céline qui a ouvert ses portes à l’été 2021 (voir encadré).

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L’imposant refuge de Nant-Borrant. ©David Savary

À table, Geoffrey, guide de la réserve naturelle, nous rejoint. Avec son uniforme siglé « Police de l’environnement », il est le garant du respect d’un domaine de « 5 500 hectares s’étageant de 1 000 à 3 900 m d’altitude ». À pied, à ski ou en voiture, il l’arpente tout au long de l’année. La réserve naturelle nationale des Contamines-Montjoie totalise près de 130 km de sentiers balisés. Elle abrite une trentaine d’espèces de mammifères, une centaine d’espèces d’oiseaux, plus de 760 espèces de plantes dont 53 rares ou protégées. Entre glaciers, forêts et prairies, ce sont « chaque année plus de 100 000 personnes qui s’aventurent sur notre territoire » résume Geoffrey qui rappelle aussi que « ces différents milieux naturels traversés sont fragiles et qu’il s’agit ainsi de les respecter et les protéger ».

Des passages peu fréquentés, tous nos sens en action

Après une nuit tout confort, Nicolas nous retrouve le lendemain matin pour la dernière partie de l’itinérance. En franchissant alpages et chemins forestiers, l’objectif est de rallier le village des Contamines-Montjoie. L’avantage avec cet accompagnateur expérimenté, c’est qu’il connait tous les passages peu fréquentés. Un luxe. Cette dernière randonnée à l’effort modéré met une nouvelle fois tous nos sens en action. La vue sur des paysages toujours aussi grandioses, le doux chant de la nature, la mélopée des cascades d’eau, le contact avec la roche ou les arbres, le goût délicat des myrtilles, l’odeur boisée des champignons et des conifères, autant d’agréables sensations qui nous font nous sentir bien. Tout simplement.

Entre Saint-Gervais et les Contamines, l’émerveillement survient quasiment à chaque pas. Des alpages et village typiques aux grands glaciers et sommets enneigés, on ne se lasse jamais de la diversité des paysages et de l’accueil chaleureux des gens. Le Tour du Val Montjoie, une expérience humaine et sportive que je recommande vivement.

Davantage de renseignements ici.

Le Tour du Val Montjoie en quelques lignes

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©David Savary

  • 5 jours de randonnée et 4 nuits en refuge de montagne (selon les disponibilités auberge de Bionnassay, refuge du Fioux, refuge de Miage, refuge de Plan-Glacier, refuge – auberge du Truc, refuge de Tré-la-Tête, refuge des Prés, refuge de Nant-Borrant, refuge de la Balme, refuge restaurant La Rosselette, chalet – refuge du Mont-Joly).
  • Une moyenne de 6 à 8 heures de marche par jour (il faut tout de même avoir une bonne condition physique).
  • 40 km et environ 2 800 m de dénivelé sur l’ensemble du parcours.
  • Des points de vue à 360° sur les massifs environnants tout au long du trek.
  • 1 guide pour un maximum de 12 participants.
  • 810 euros tout inclus par personne (minimum 4 participants).

Céline, gardienne au refuge des Prés promeut « la culture montagne »

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Avec son amie Adeline, Céline tient de main de maitre le refuge des Prés. ©David Savary

À l’issue d’une belle journée de rando, on aperçoit au loin un chalet tout en longueur. Un drapeau avec une croix blanche sur fond rouge flotte au vent. C’est celui de la Savoie. C’est aussi le signe que le refuge perché à presque 2 000 mètres d’altitude est ouvert. Il l’est d’ailleurs neuf mois sur douze, chose rare dans le paysage alpin. À l’intérieur un joli sourire nous accueille, c’est celui de Céline qui avec son amie Adeline (pas présente au moment de notre passage) sont les gardiennes du refuge des Prés.

Sept petits dortoirs et une fréquentation au-delà des espérances

Proches de longue date, passionnées par la montagne, les deux jeunes femmes ont œuvré séparément dans les plus beaux refuges de Haute-Savoie, acquérant ainsi de solides connaissances sur le territoire. Après s’être testées en 2019 une saison en duo au refuge du Plan de l’Aiguille, elles ont candidaté pour la tenue du refuge des Prés. Avec succès. Porté essentiellement par la Compagnie des guides de St Gervais Les Contamines, cet ancien chalet d’alpage a été inauguré le 14 juillet 2021. Quatorze mois plus tard, « c’est au-delà de ce qu’on imaginait en termes de fréquentation » confie ravie Céline. Situé face au massif du Mont-Blanc, au cœur de cette immense réserve naturelle, sur le passage du Tour du Mont Blanc, du Tour du Beaufortain et bien sûr… du Tour du Val Montjoie, le refuge propose 30 places réparties en 7 petits dortoirs en bois de 4 personnes (lits superposés), ainsi qu’un autre pour 2 personnes. Pour l’avoir testé, la literie est bonne. Surtout après une bonne douche chaude.

Adeline et Céline portent un soin tout particulier à la cuisine, conçue exclusivement à partir de produit locaux. « Nous connaissons les petits producteurs et nous nous approvisionnons dans un rayon maximum de 50 kilomètres » explique Céline qui, sensible au développement durable, s’efforce de « réduire au maximum l’impact sur l’environnement ». Fruits et légumes, viandes, fromages…, sur une grande ardoise, comme un gage de qualité, est mentionnée l’origine de tous les produits. Parmi les plats vedettes, le « farcement », typiquement savoyard et « directement inspiré de nos grands-mères » avec du rappé de pommes de terre, du lard et des pruneaux. Délicieux.

Refuge à vocation pédagogique

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Au sein de la réserve naturelle nationale des Contamines-Montjoie, le refuge peut héberger jusqu’à 30 personnes. ©David Savary

Sous l’impulsion d’Adeline et Céline, le refuge des Prés doté d’une jolie terrasse a aussi vocation d’être un outil pédagogique au service des plus jeunes, notamment des écoles primaires. « Nous voulons promouvoir la culture montagne, sensibiliser les enfants à cet environnement en organisant ici des séjours apprenants ». Une première date a été retenue, le 6 octobre à destination d’élèves de CE1 et CE2. Une excellente idée que ne renie pas Tartine, un joli p’tit chat devenu la mascotte de l’établissement.

Que mettre dans son sac à dos, les bons conseils de Nico

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©David Savary

Pour partir en trek – cinq jours avec nuits en refuges – sur le Val Montjoie, pas besoin de se charger inutilement. Accompagnateur en montagne à la Compagnie des guides Saint-Gervais – Les Contamines, Nicolas Cartier nous explique comment constituer son sac à dos. « Un volume de 30-35 litres suffit pour un poids compris entre 8 et 10 kg, eau incluse » explique-t-il. Même si le sac à dos intègre une housse de pluie, il conseille également de mettre ses affaires dans un grand sac poubelle afin d’assurer une protection totale contre l’humidité. Nicolas insiste également sur la manière de bien porter son sac à dos, ce dernier devant « faire porter le poids majoritairement sur les hanches. Il ne doit pas tirer ou faire mal aux épaules ». De même, la sangle au thorax doit « uniquement s’utiliser à la descente » explique le guide. Pour s’aider à marcher, ne surtout pas hésiter à prendre des bâtons télescopiques. Pour vous rassurer, en cas de besoin, le guide possède dans son sac une corde de 30 mètres ainsi qu’un kit de sécurité.

Concernant les chaussures, idéalement elles doivent être dotées d’une tige haute pour éviter les torsions de la cheville, imperméables pour ne pas avoir les pieds mouillés (Gore-Tex), et munies d’une semelle crantée et anti-dérapante. « Même si c’est sur du plat, il vaut mieux les essayer avant de venir, les faire à son pied » souligne Nicolas Cartier qui par souci de confort recommande aussi de choisir « une taille au-dessus de sa pointure habituelle ».

Un seul pantalon, idéalement détachable et pouvant se transformer en short, suffit pour les cinq jours de randonnée. Sur soi encore, porter des t-shirts respirants et techniques (manches courtes, manches longues, plusieurs couches sont conseillées).

Le contenu du sac :

  • Polaire, doudoune légère.
  • Bonnet et gants fins, tour de cou.
  • Plusieurs paires de chaussettes.
  • Sous-vêtements en laine mérinos.
  • Un short, et/ou pantalon jogging, t-shirt coton pour être à l’aise dans le refuge.
  • Serviette qui sèche rapidement, de type micro-fibre.
  • Cape de pluie.
  • Drap de sac.
  • Petite trousse de toilette (brosse à dents, savonnette…).
  • Petite trousse à pharmacie (pansements pour d’éventuelles ampoules, égratignures…).
  • Lunette de soleil, catégorie 3.
  • Crème solaire (protection 50), casquette ou chapeau.
  • Eau (gourde ou poche à eau), 1,5 litre minimum pour la journée.
  • Lampe frontale.
  • Boules quies.
  • Couverture de survie.
  • Sifflet au niveau sac à dos.
  • Ne pas prendre de chargeur, il y a des prises électriques dans les refuges.
  • En mode autonomie, privilégier une carte IGN 1/250 à Google Maps.

Les papilles en émoi à L’Ô à la Bouche

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Présentation foie gras de canard maison, réduction de balsamique et chocolat . ©David Savary

« Je t’en prie ne sois pas farouche, quand me vient l’eau à la bouche ». Cet extrait d’une chanson de Serge Gainsbourg composée au début des années 60 a peut-être inspiré Fabrice Boidard le jeune Chef du restaurant L’Ô à la Bouche situé aux Contamines-Montjoie. L’adresse mérite un (long) stop, sans hésitation, tant la carte met les papilles en émoi. Jugez plutôt, au choix en entrée, soufflé de grenouilles, cerfeuil et jeunes pousses d’épinard ; foie gras de canard maison, réduction de balsamique et chocolat ; feuilleté de ris de veau aux cèpes. Difficile de se décider. Quant aux plats, leur énoncé vous fait également saliver. Effeuillé de maigre, tomates et basilic ; estouffade de biche, lardons et sauge ; ballotine de pintade et sa pomme reinette rôtie ; risotto Arborio aux girolles et copeaux d’Abondance fermier, le choix est cornélien pour un repas qui pourrait être rabelaisien. Et je parle pas des desserts. La réalité c’est que les plats sont aussi bons qu’ils donnent envie. Et puis ils sont très joliment présentés. Qualifié de bistronomique, L’Ô à la Bouche propose un cadre familial où l’on se sent tout de suite à l’aise. Il parait aussi que Fabrice Boidard est un orfèvre en matière de charcuterie. Il possède un séchoir/fumoir et fabrique son propre saucisson.

Une mention spéciale également pour le Galeta à Saint-Gervais, un bon restaurant qui prend pour cadre un vieux chalet de montagne et qui se fait fort de servir des grillades au feu de bois et des spécialités savoyardes.

Pause relaxation aux thermes de Saint-Gervais

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Quoi de mieux que de ponctuer son Tour du Val Montjoie par un moment de détente dans les eaux chaudes des thermes de Saint-Gervais Mont-Blanc. Situés dans un parc arboré de 10 hectares, ils comprennent une succession d’espaces intérieurs et extérieurs particulièrement appréciés par les visiteurs et curistes (jusqu’à 2 200 chaque année). Née des pluies tombées sur la plus haute montagne d’Europe il y a 6 500 ans, l’eau thermale du Mont-Blanc voyage dans les souterrains du massif alpin jusqu’à 3 000 mètres de profondeur, elle y circule à une température de 100°. Tout au long de ce parcours, elle s’enrichit de minéraux actifs avant de jaillir à la source de Saint-Gervais, naturellement chaude, à 39°. Ses eaux aux vertus curatives et apaisantes font donc rimer vacances et insouciance. Des piscines, des saunas à différentes températures et des alcôves sensorielles composent un parcours attendu par bon nombreux de visiteurs, qu’ils reviennent d’une randonnée ou pas. « Nous sommes la seule station d’altitude thermale » affirme Didier Josephe, directeur de l’Office de Tourisme de Saint-Gervais Mont-Blanc qui rappelle que Saint-Gervais est « une destination quatre saisons faisant la promotion de la montagne associée au bien-être ».

Compter 49 euros pour trois heures aux thermes en haute saison.

David Savary

Rédacteur en chef
Contact: david.savary@sport-et-tourisme.fr

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