Pour évacuer « la pression du quotidien », on se lance dans la « détection de métaux »

En famille, entre amis, en solo ou dans le cadre d’un événement professionnel, la détection de métaux est un loisir à part entière qui séduit petits et grands. En France, selon la Fédération française de détection de métaux ce ne sont pas moins de 120 000 passionnés qui s’adonnent à cette activité.

détection de métaux
« La pratique de la détection de métaux, c’est d’abord une soupape pour évacuer la pression du quotidien, casque sur les oreilles » ©Pixabay

La Fédération française de détection de métaux, elle existe depuis 2019, dont l’une des missions est de contribuer au développement de ce divertissement, répond aux principales questions que peuvent se poser ceux et celles qui désirent faire leurs premiers pas ou se perfectionner dans la détection de métaux.

Pour Marc Méreaux, président de la Fédération, « la pratique de la détection de métaux, c’est d’abord une soupape pour évacuer la pression du quotidien, casque sur les oreilles, seul dans la nature au milieu de rien, sans téléphone, sans internet, avec pour unique préoccupation l’analyse du moindre son émis par la machine, quelle quiétude ! ». Dans un communiqué, il répond à trois questions.

Quels sont les bienfaits de la détection de métaux et qu’est-ce qu’il est possible de trouver ?

Pratiquer la détection de métaux est, de l’avis de tous ceux qui pratiquent cette activité, un moyen d’évasion extraordinaire que l’on peut partager avec d’autres, enfants et adultes. Au-delà du « voyage » que permet cette pratique, faire de la détection de métaux développe la passion pour la recherche, la curiosité, la concentration et surtout la patience car il faut souvent de longues heures avant de tomber sur un objet digne d’un quelconque intérêt.

Mais avec beaucoup de persévérance et un peu de chance, il est possible de dénicher des monnaies du siècle dernier ou même plus originales, toutes sortes d’objets métalliques ou des petits objets comme des bijoux de pacotilles. Mais pour un pratiquant passionné, le moindre objet est un trésor, son trésor car il va lui donner l’occasion de rechercher son usage, son époque ou la raison de sa présence dans le lieu où il l’a trouvé.

Où est-il possible de pratiquer la détection de métaux et à quelle profondeur ?

Dans la cour d’une maison, dans un jardin, en forêt, dans les champs, sur la plage ou dans les rivières, la détection de métaux peut se faire dans de nombreux endroits à condition de bien se renseigner sur la réglementation qui peut varier selon les régions et de toujours disposer de l’autorisation du propriétaire d’un terrain donné.

En toute logique, les sites archéologiques et historiques, les monuments et les aires protégées sont interdits d’accès aux usagers de la détection de métaux. Dans cette même dynamique de préservation de la couche archéologique, il est déconseillé de creuser à plus 25/30 centimètres de profondeur. D’ailleurs, il est utile de savoir que 80% des objets détectés le sont à moins de 15 cm de profondeur.

De plus, dans un souci de protection de la planète, ramasser les déchets et détritus abandonnés ou encore pour éviter les trafics, ne pas vendre les objets trouvés sont des exemples de règles mentionnées dans les chartes de bonne conduite des détecteurs.

Comment fonctionne un détecteur de métaux et quel matériel choisir ?

Tous les détecteurs de métaux fonctionnent grâce à un champ électromagnétique doté d’une haute sensibilité de détection, partant d’un disque au niveau de l’appareil vers le sol. Tout objet métallique se trouvant dans ce champ électromagnétique est repéré par le détecteur de métaux. Le disque reçoit un signal et le transmet à l’utilisateur par une alerte sonore.

Plusieurs modèles d’outils existent sur le marché mais pour débuter, il est conseillé d’opter pour un dispositif simple d’utilisation et doté d’une détection précise adaptable à tous les terrains. Il suffit alors d’effectuer quelques réglages pour adapter le détecteur à la nature du sol.

Autres critères importants dans le choix d’un détecteur : son étanchéité pour permettre une bonne détection en milieux humides ; son poids et sa taille car les séances de prospection peuvent être longues et qu’un détecteur pèse en moyenne 1,3 kg (800 grammes pour les plus légers modèles). Enfin, opter pour un modèle réglable peut considérablement faciliter son transport.

Laurent Guena

Rédacteur en chef adjoint.
Contact: laurent.guena@sport-et-tourisme.fr

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