Tour de France, étape 7 : l’odeur de la montagne

C’est la première avec une arrivée au sommet, La Planche des Belles Filles et le chemin « gravel ». Avant cette arrivée, le peloton pédalera dans le Grand-Est et la Bourgogne Franche Comté, deux régions qui ne cessent de s’ouvrir aux cyclistes.

Planche des Belles Filles
La Planche des Belles FIlles accueille le Tour de France pour la 6e fois depuis 2012. Seuls Paris et Pau ont fait mieux. ©J-F.-Maillot.

La Meurthe et Moselle, les Vosges, la Haute-Saône…. Le peloton va nous faire découvrir pas moins de trois riches départements qui développent des voies cyclables. Premiers coups de pédale à Tomblaine, banlieue de Nancy avant la redoutable arrivée de la Planche des Belles Filles.

Tomblaine (Nancy)

Stade Marcel Picot

Construit en 1926, il fut agrandi et modernisé en 1973 puis de 1999 à 2003. Il devait faire l’objet de nouveaux travaux pour l’Euro 2016 qui auraient étendu sa capacité à 32 000 places, mais le projet a été abandonné, faute de moyens.

Espace Naturel Sensible

Situées sur la rive droite de la Meurthe à deux pas du centre-ville de Tomblaine, les îles du Foulon et de l’Encensoir représentent un véritable poumon vert au cœur de la Métropole du Grand Nancy. Ces 17 hectares ont été classés en Espace Naturel Sensible et visent à la préservation d’une faune (144 espèces animales) et d’une flore exceptionnelles.

Musée de l’aéronautique de Nancy-Essey

Rassemblement d’appareils restaurés, dû en partie à des cessions du ministère de la Défense. Les collections sont consacrées presque essentiellement à l’histoire de l’aviation de chasse à réaction de 1948 à 1984.

Place des Arts

La ville place l’art et la culture au cœur de la cité, c’est ainsi qu’est née la Place des Arts. Espace public habité par des œuvres diverses et de grandes qualités : Les Girouettes de Philippe Hiquily (artiste de renommée mondiale dont on retrouve les œuvres au MoMA à New York ou encore à Shanghaï suite à l’exposition universelle de 2010, Les Meneuses d’Art de Véronique Didierlaurent, La Girafe bienveillante de Jean No, etc.  

La Ferme de Tomblaine

Au cœur de Tomblaine, la ferme est la dernière encore en activité en Lorraine en milieu urbain. Seul bâtiment qui a su résister aux assauts, elle tire ses origines de l’époque de la Renaissance. Elle fût la propriété de la famille de Wendel, de Cerf Beer (homme politique et philanthrope, il a inspiré Balzac pour son personnage de la Comédie Humaine, le Baron d’Aldrigger), puis du Maréchal d’Empire Gabriel Jean Joseph Molitor. Pasteur a séjourné et a travaillé à son projet de pasteurisation du lait dans cette ferme pendant plusieurs années.  

Plage des deux rives

La Métropole du Grand Nancy a créé en 2021 une espace de détente, de loisirs sportifs et culturels pour la période estivale. De part et d’autre des Rives de Meurthe du côté Nancy et Tomblaine, toutes les activités sont gratuites. Près de 40 000m² d’espaces naturels sont dédiés à la baignade et aux loisirs.

Sur la route

Château de Lunéville – Le Versailles lorrain

Le vieux château féodal subsista jusqu’en 1612, date à laquelle le Duc de Lorraine, Henri II (1563-1624), préférant Lunéville à Nancy, le fit démolir pour en construire un nouveau. Lunéville fut comme Versailles la capitale princière de la Lorraine, tandis que Nancy comme Paris sont restées les capitales administratives. Louis XV en hérite en 1766, comme d’autres châteaux lorrains, de son beau-père Stanislas. Ne voulant pas assumer les frais coûteux de l’héritage, un grand nombre des châteaux furent détruits. Celui-ci survécut mais fut transformé en caserne.

Château de Gerbéviller

Dès le XIIe siècle il existait un château à Gerbéviller. Son emplacement exact n’est pas connu. Il fut détruit par les armées du Duc de Bourgogne. La seigneurie de Gerbéviller fut acquise en 1470 par Jean Wisse, bailli de Nancy. À partir de cette date Gerbéviller passa par alliances jusqu’au propriétaire actuel, le prince Charles d’Arenberg, sans jamais être vendu.  Comporte un parc paysager de plus de 16 hectares, tracé au XIXe siècle par Bertahult, avec un pavillon Louis XIII et un nymphée (unique Nymphée d’eau de France), grotte à escalier orné de statues et de mosaïques en coquillages (XVIIe siècle) très certainement dû à Clément Métezeau.

Lac de Gérardmer

C’est le plus grand lac des Vosges, il se déverse dans la Vologne par l’intermédiaire d’un court émissaire, la Jamagne. Retenu par une moraine (empilement de gravats et de cailloux véhiculés par un glacier) terminale bloquant définitivement la vallée vers l’aval.  

La Super Blanche des Belles Filles

Le Plateau des Mille Étangs

Depuis Servance s’étire le Plateau des Mille Étangs : une vaste contrée, façonnée par des glaciers disparus depuis 12 000 ans, ayant creusé mille et une cuvettes dans lesquelles étangs et tourbières se sont nichés. De cette mosaïque de terre et d’eau découle des paysages de forêts de chênes, de hêtres et de sapins, de prairies, fougères, bruyères et genêts. Parsemés ça et là, de gros blocs erratiques témoignent de l’héritage de la période glaciaire. Les hommes se sont ensuite associés à la nature pour modeler ces paysages sauvages. https://www.les1000etangs.com/  

Chapelle Notre-Dame du Haut (13 km de Plancher-les-Mines)


Caractéristiques : Notre-Dame du Haut, deuxième site le plus visité de Haute-Saône, sur la commune de Ronchamp. Construite par Le Corbusier, elle est le symbole de l’art sacré contemporain. Située sur une colline, la chapelle impressionne par la pureté plastique de ses formes curvilignes. Entièrement construite en béton avec ses formes galbées, ses tours chapelle, ses jeux de lumière et de couleur, il y règne une atmosphère qui ne peut laisser indifférent.
Histoire : érigée à l’emplacement d’un ancien sanctuaire romain et d’une ancienne chapelle reconstruite une première fois dans l’entre-deux-guerres.
Classement :  classé Monument Historique en 1967 et 2004. Patrimoine du XXe siècle en 1999. Patrimoine mondial de l’Unesco en 2016. https://www.collinenotredameduhaut.com/  

La maison de la négritude à Champagney (10km de Plancher-les-mines)

En 1789, Champagney comptait 2 000 habitants, assez pauvres pour la plupart. C’est à des milliers de kilomètres des contrées africaines que le 19 mars 1789, les Champagnerots décidèrent de réclamer l’abolition de l’esclavage dans le Cahier de Doléances adressé au Roi Louis XVI. Pourtant, la seule connaissance qu’ils avaient de l’homme noir se limitait à la représentation d’un roi mage sur un tableau dans l’église. La Maison de la Négritude est l’un des cinq sites de la Route des Abolitions.  

Le stade de neige de la Planche-des-Belles-Filles

Doté d’un réel potentiel d’attractivité touristique, le stade de neige de La Planche-des-Belles-Filles voit aujourd’hui son avenir se développer de manière exponentielle. Cette petite station familiale créée en 1975 est aujourd’hui fréquentée par des centaines d’usagers chaque semaine. Equipée de cinq pistes de ski alpin, de 50 kilomètres de pistes de ski de fond, de circuits raquette, d’une piste Roll’herbe, d’une piste de luge Tubbing été/hiver et de parcours de randonnées équestres et pédestres, la station voit sa carte de loisirs complétée par toute une gamme d’activités hivernales et estivales.  

Luxeuil-les-Bains

La cité thermale, classée Station de Tourisme, est l’une des plus belles villes de Haute-Saône grâce à son patrimoine architectural remarquable et son histoire à ciel ouvert. La ville a été, dans son histoire, fortement marquée par le passage de Colomban, éminent personnage du Haut Moyen Âge. Chaque année elle attire de nombreux visiteurs séduits par ses thermes et son eau bienfaisante, son casino, sa dentelle, ses festivals et son art de vivre. www.luxeuil.fr  

Les souffleurs de verre à Passavant-la-Rochère

On découvre le savoir-faire millénaire du verre soufflé bouche des Maîtres verriers de La Rochère, plus ancienne verrerie d’art encore en activité en France. L’usine est ouverte aux visites. On peut y contempler les verriers cueillir, maillocher, souffler et façonner le verre pour transformer la matière en fusion et réaliser de véritables œuvres d’art, inspirées par l’Art Nouveau de l’école de Nancy. http://www.larochere.com  

Fougerolles, le Pays de la cerise

Au XVIIIe siècle, un moine quelque peu alchimiste brûla des pulpes de cerises fermentées et créait la première eau-de-vie de cerises : le kirsch. Quelques siècles plus tard, en 2010, le Kirsch de Fougerolles obtenait le label AOC. Dans les vergers des 11 communes de l’appellation, 10 000 arbres produisent près de 500 tonnes de cerises par an. Au printemps, le spectacle éphémère du temps des cerisiers en fleurs est le point d’orgue de l’année.  http://ecomusee-fougerolles.fr/   

Château de Ray-sur-Saône

Érigé au XIIIe siècle sur les fondations d’une forteresse médiévale du Xe siècle, le château de Ray-sur-Saône surplombe les méandres de la Saône, au cœur d’un parc à l’anglaise agrémenté d’essences d’arbres en provenance des quatre coins du monde. Légué au département en 2015 par la comtesse Diane de Salverte, dernière héritière d’une même lignée familiale, le château de Ray-sur-Saône fait actuellement l’objet d’un vaste programme de restauration. https://www.haute-saone.fr/index.php/visitez-la-haute-saone-2/prenez-le-temps-de-vivre-pleinement-en-haute-saone/chateau-de-ray/

Laurent Guena

Rédacteur en chef adjoint.
Contact: laurent.guena@sport-et-tourisme.fr

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