Stade pour un champion

En remportant samedi soir dernier son 11ème titre de Champion de France dans son enceinte historique, le Parc des Princes, le Paris Saint-Germain nous rappelle à quel point ce stade au cœur de la capitale est magnifique. Un écrin doré qui évoque beaucoup de souvenirs aux plus anciens.

Convié par la compagnie MSC Croisières – partenaire du club – au baisser de rideau de la saison 2022/2023, j’ai pris place avec joie dans les gradins de ce stade mythique. Bon on ne retiendra pas le résultat du match, franchement décevant pour le club hôte. Davantage le spectacle pyrotechnique qui a suivi et qui célébrait le 11ème titre du PSG. Mais je préfère évoquer ici la magie du lieu.

Une douce soirée de juin. Au sortir du métro, la vue sur ce vaisseau de béton hérissé d’arrêtes. Et puis une fois dedans, cet immense toit qui semble rétrécir le ciel. L’acoustique est impeccable et la pelouse comme un billard. Fan ou pas du PSG, le Parc des Princes demeure l’un des plus beaux stades qui soient. Construit au début des années 70 sur le périphérique parisien, il résonne toujours des multiples exploits qui l’a abrité. Et pas seulement que ceux du Paris Saint-Germain. Avant le déménagement au Stade de France à partir de 1998, les équipes de France de football et de rugby y jouaient leurs matches.

Oui le Parc n’est pas qu’une réussite architecturale, il intègre aussi tout un pan de la mémoire du sport français. C’est un mythe. Michel Platini, Luis Fernandez, Jean-Pierre Rives ou Serge Blanco y ont écrit leurs plus belles pages. Les finales de Coupe de France, le premier titre des Bleus à l’Euro 84, les magnifiques qualifications pour les Coupes du monde, les premiers Grands Chelem du XV de France… que de beaux souvenirs et d’émotions.

On ne sait pas trop ce qui va advenir du Parc des Princes. Face au refus de la mairie de Paris de le lui vendre, QSI (Qatar Sports Investments), propriétaire du PSG, lorgne du côté du Stade de France. Enceinte froide et impersonnelle. Il ne s’agit pas de verser dans la nostalgie. Mais je serais triste si un jour des pelleteuses venaient s’attaquer au Parc. Ce Stade qui, enfant devant ma télévision, m’a tant fait rêver. Et dans lequel aujourd’hui je prends toujours autant de plaisir en m’y rendant.

David Savary

Rédacteur en chef
Contact: david.savary@sport-et-tourisme.fr

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