Le Japon, voyage en terre inconnue

S’il est une destination qui demande un minimum de préparation avant le voyage, c’est bien le Japon tant la manière de vivre est différente de la nôtre, malgré de nombreux points communs.

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La floraison des cerisiers, au printemps. Une des jolies raisons pour visiter le Japon ©Pixabay

A peine plus petit que la France (377 973 km2) mais bien plus peuplé (125 millions d’habitants), le Japon, comme l’Hexagone, brille par sa diversité : des plages, des stations de ski, des parcs nationaux, des villes denses et une gastronomie mondialement réputée…

Mais la comparaison s’arrête là. Le Japon est aussi un pays où l’on ne parle que très peu anglais et régi par des règles de politesse qui peuvent être déroutantes. Voilà pourquoi un voyage au pays du Soleil Levant ne laisse jamais personne de marbre.

On y va quand ?

Le printemps, alors que les températures se radoucissent, est l’une des saisons les plus appréciées pour visiter le Japon en raison de la floraison des cerisiers, un phénomène connu sous le nom de « sakura ». C’est également la saison des festivals, comme le Hanami, qui célèbre la floraison des cerisiers. L’été au Japon peut être chaud et humide, en particulier dans les régions du sud comme Tokyo et Kyoto. C’est aussi la saison de la saison des pluies, appelée « tsuyu ». Cependant, l’été est idéal pour les festivals traditionnels, les feux d’artifice et les activités en plein air. L’automne se caractérise par la couleur rouge des feuilles d’érable (koyo). Les températures sont agréables. Enfin, l’hiver est la saison idéale pour découvrir les Alpes japonaises.

Qu’est-ce qu’on y mange ?

Le sashimi et le sushi

C’est LA spécialité japonaise par excellence. Le poisson cru se mange soit en sashimi – simple tranche que l’on trempe délicatement dans le shoyu (sauce de soja) –, soit en nigiri sushi – la tranche est alors posée sur une boulette de riz légèrement vinaigrée –, soit encore en maki sushi – c’est-à-dire enroulée avec du riz dans une algue nori. Dans tous les cas, le poisson est débarrassé de ses arêtes. Les nigiri sont servis avec du gingembre mariné dans du vinaigre, ce qui permet d’ôter le goût du poisson précédent. On peut en redemander autant qu’on veut. Un assortiment classique (moriawase) comprend en général 8 à 10 pièces parmi lesquelles on trouve du thon (maguro), du thon gras (toro), du saumon (saké), une crevette cuite (ébi) ou crue (namaébi), de la seiche (ika), du maquereau (saba) et de l’omelette japonaise (tamagoyaki).

Les soba, udon et ramen

Ce que nous appelons indistinctement nouilles porte ici trois noms bien différents. Elles sont servies dans des restaurants qui n’ont rien à voir les uns avec les autres. Les soba sont des pâtes de sarrasin, que l’on peut consommer chaudes dans une soupe (il y en a plus de dix sortes) ou bien froides sur un lit de bambou, saupoudrées d’algues nori. On les trempe alors dans une sauce à base de soja. Les udon sont des pâtes de blé assez épaisses, que l’on mange généralement chaudes dans une soupe de bœuf ou de porc. Les ramen sont des nouilles de blé d’origine chinoise et se mangent également en soupe chaude. On peut les accompagner de gyoza (raviolis grillés à tremper dans une sauce piquante).

Le tonkatsu

Le tonkatsu est une façon typiquement nippone de préparer le porc en le longeant dans une pâte à base d’œufs, de farine et de chapelure. Il existe différentes sortes de tonkatsu, le plus fin étant toujours le filet.

L’okonomiyaki

C’est une spécialité de Hiroshima. Viande de bœuf, légumes ou fruits de mer (on peut choisir la composition) sont battus dans une mixture à base d’œufs, de farine et d’eau, et cuits devant vous sur une plaque chauffante. Une fois prêt, cela ressemble à une grosse omelette qu’on enduit, au pinceau, d’une sauce brune et sucrée ; c’est l’un des plats les moins chers et les plus  nourrissants qu’on puisse trouver au Japon.

Les yakitori

Littéralement, yakitori signifie « poulet grillé », car la plupart des brochettes servies dans ce genre de restaurant sont à base de poulet (ailes, foie, gésier…).

Les tempuras

Ces beignets représentent l’une des rares spécialités japonaises d’origine étrangère. En effet, ce sont les Portugais qui ont importé, au XVIème siècle, cette méthode de cuisson des aliments. Bien sûr, les habitants de l’archipel l’ont adaptée à leur goût, et la finesse des tempuras n’a que peu à voir avec le beignet de morue tel qu’on le prépare à Lisbonne. Nous vous conseillons de prendre le menu (teishoku) qui comprend en général cinq ou six pièces (poisson et légumes) servies au fur et à mesure sur une serviette en papier qui absorbe l’huile. Vous les tremperez dans une sauce à base de soja, dans laquelle vous mélangerez du radis râpé.

L’unagi

C’est l’une des spécialités à découvrir absolument lorsque l’on vient au Japon. Certains restaurants servent de l’anguille parmi d’autres plats, mais il vaut mieux la déguster dans une authentique unagiya (restaurant d’anguille).

Revenir avec trois beaux souvenirs

Du thé et des produits de la mer

Le Japon est célèbre pour son thé vert de haute qualité. Vous pouvez rapporter du thé en vrac ou en sachets, ainsi que des accessoires de thé comme des tasses à thé, des fouets à matcha et des boîtes à thé. On peut aussi mettre dans sa valise des produits de la mer comme des algues nori, des bonites séchées (katsuobushi) ou des condiments spéciaux.

Un chat porte bonheur

Le Chat Maneki Neko, qui lève la patte, a comme mission d’attirer les clients dans un commerce et, donc, de l’argent. Tentez votre chance !

Des vêtements traditionnels

Un vrai kimono coûte une petite fortune. On peut se rabattre sur un yukata, un kimono léger de coton. Et pourquoi pas revenir avec des sandales de bois, les geta.

Davantage de renseignements ici.

Surnom de l’équipe de rugby : les Brave Blossoms

Camp de base de l’équipe : Toulouse

Hébergement : l’hôtel Mercure Golf de Seith.

Palmarès : Dix participations sur dix possibles à la Coupe du Monde de rugby. L’équipe s’est qualifiée pour les quarts de finale en 2015 et, à domicile, en 2019, elle a remporté tous ses matches de poule avant de tomber contre l’Afrique du Sud.

À l’occasion du match Japon – Samoa, retrouvez ci-dessous notre chronique tourisme en podcast (à la mi-temps) dans l’émission « Rendez-vous en Ovalie » présentée par Christophe Pacaud sur Radio Sports  :

JAPON v SAMOA, POULE D « Radio Sports

Laurent Guena

Rédacteur en chef adjoint.
Contact: laurent.guena@sport-et-tourisme.fr

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