L’engin de glisse Snooc trouve de plus en plus sa place dans les stations

Labelisée «  Cluster Montagne » début novembre, l’entreprise Snooc, qui commercialise un objet de glisse hybride, entre luge et ski de randonnées, convainc de plus en plus de stations soucieuses de satisfaire une clientèle de « non skieurs ».

Snooc
On monte à skis et on redescend en luge.

Serre-Chevalier, La Plagne, Val d’Isère, Chamrousse, et bientôt le Grand Massif… Autant de stations, et il y en a bien d’autres, qui ont été séduites par le Snooc, un engin qui permet de randonner à ski avant de se transformer en luge avec un seul patin pour la descente. Inventeur de l’objet, Cyril Colmet Daâge, précise avoir eu l’idée du Snooc après avoir été frustré de ne pas partager le plaisir de la glisse, « en plus de celui de la fondue »  avec des amis non skieurs : « Tout le monde, quel que soit son âge et son niveau, peut pratiquer le Snook » qui  permet « de nous reconnecter à la nature et aux autres ».  Et, aussi, de favoriser les séjours « intergénérationnels ».

Comment transformer un Snooc

Pour les stations, dont on sait qu’elles cherchent à recruter une nouvelle clientèle, c’est l’occasion de séduire des personnes qui n’ont fait de ski et qui peuvent aussi se décourager devant le parcours client « très exigeant » selon le fondateur de Snook : « il faut dépasser sa peur, prendre le temps de louer le matériel, acheter le forfait qui est parfois cher pour ce que l’on peut faire…. ». Certaines émettent encore des réticences à accueillir sur leurs pistes des « non skieurs » mais elles sont toutefois de plus en plus nombreuses à comprendre l’intérêt de diversifier leur offre.

Snooc

On le sait : jamais la montagne n’avait autant attiré que cet été de nouveaux visiteurs qui auront probablement envie de la découvrir en hiver sans, pour autant, s’initier au ski parce qu’il faut une forte motivation avant de se lancer dans une pratique exigeante quand on a pas été initié enfant. Il se peut néanmoins que la pratique du Snook donne envie à certains de franchir le pas.

L’engin de glisse Snooc trouve de plus en plus sa place dans les stations 1
Cyril Colmet Daâge.

« Avec le Snooc, on peut prendre du plaisir sur une piste bleue, assure Cyril Colmet Daâge, qui développe dans les stations des « Snooc zone » qui permettent de tester le ski assis gratuitement. Ensuite des bornes automatiques gèrent la gestion du parc de snooc – à la façon des vélos en libre-service – forfait inclus, de manière à pouvoir profiter des pistes de façon immédiate, même quand on est débutant. Il est aussi possible d’acquérir son propre Snook.

Les retombées économiques énumérées par Snooc pour les stations, «  amélioration de la satisfaction client, augmentation de la fréquentation, attraction de nouvelles clientèles et  conserver une activité de glisse sur des sites déséquipés ».

Des utilisatrices témoignent.

Enfin, comme tous les professionnels de la montagne, chez Snooc, « on croise toute ce que l’on peut croiser » pour que la saison de ski puisse se dérouler dans les meilleures conditions possibles.

Laurent Guena

Rédacteur en chef adjoint.
Contact: laurent.guena@sport-et-tourisme.fr

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