Roubaix : le sport vecteur d’intégration et facteur d’attractivité

Avec pour figure de proue son célèbre vélodrome qui voit chaque année l’arrivée de la course cycliste Paris-Roubaix, la ville du Nord fait du sport un de ses axes de développement majeur. Récompensée cet été par l’obtention des quatre lauriers du label « Ville active et sportive », Roubaix, « Terre de Jeux 2024 », capitalise sur l’accueil l’an prochain de cet évènement planétaire pour faire connaitre sa politique volontariste en faveur du sport. Une manière pour la cité nordiste de contribuer à son rayonnement en dehors de ses frontières tout en favorisant l’insertion et l’émancipation de ses habitants.

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Chaque jour, des passionnés de vélo viennent rouler sur le vélodrome iconique de la course Paris-Roubaix. ©David Savary

L’invitation, envoyée par courrier, est belle et soignée. Sous la forme d’un triptyque papier glacé, elle décline un programme détaillé à l’occasion d’un voyage de presse organisé le 12 octobre dernier. Roubaix a le souci du détail. Et fait ce qu’il faut pour mettre en avant son offre sportive. « Chez nous, le sport est inscrit dans l’ADN de la ville » proclame son maire Guillaume Delbar ravi de cette « nouvelle opportunité » de parler de sa commune par le prisme du sport.

« Une marque connue à l’international grâce au cyclisme »

Connue mondialement pour sa course cycliste Paris-Roubaix (la 121ème édition se déroule les 6 et 7 avril 2024), la quatrième commune des Hauts-de-France, 97 000 habitants, est particulièrement fière de son vélodrome à ciel ouvert qui accueille tous les ans l’arrivée d’une des plus grandes épreuves du cyclisme mondial. Un équipement iconique sur lequel on peut d’ailleurs facilement pédaler. Et même visiter ses douches historiques qui ont vu passer tant d’illustres champions. Un musée consacré à la « Reine des classiques » devrait d’ailleurs voir le jour en 2028 (voir ci-dessous). « Les grands évènements sportifs constituent un levier de notre dynamique locale » explique Jean-Marie Deruy, directeur des Sports de la ville. Et son maire de dire que « grâce au cyclisme, Roubaix est une marque connue à international. Nous devons nous en servir comme d’un accélérateur ».

Cela tombe bien. La France accueille l’an prochain les Jeux Olympiques d’été. « 2024, c’est THE année pour nous. Nous allons essayer d’embarquer tout le monde autour de cet évènement » annonce le patron des Sports de Roubaix. Labellisée « Terre de Jeux 2024 », aidée par des crédits alloués par l’Etat, la ville modernise ses équipements et investi dans la construction de nouvelles infrastructures, en adéquation avec sa politique de sport pour tous. La reconnaissance du vélodrome couvert régional Jean Stablinski (Stab) ou la salle de boxe Léon François comme Centres de Préparation aux Jeux (CPJ) en sont de parfaits exemples. Autant d’équipements qui doivent infuser dans le tissu sportif de Roubaix y compris et surtout quand les Jeux seront terminés. Aujourd’hui, ce sont quelque 17 000 roubaisiens qui pratiquent un sport pour environ 12 000 licenciés.

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Guillaume Delbar, maire de Roubaix. ©David Savary

Une dynamique de territoire matérialisée par le futur Parc des Sports

Dans cette dynamique de territoire qui veut s’inscrire dans une nouvelle ère sportive, il y a aussi ce projet ambitieux d’une réhabilitation complète de l’actuel Parc des Sports (voir ci-dessous). Un projet sur 30 hectares tourné résolument vers le futur. Avec la volonté de l’inscrire dans une dimension certes sportive mais également touristique et économique avec notamment l’accueil d’évènements sportifs et culturels.

Citée en exemple par le chercheur et consultant en politiques sportives Patrick Bayeux, Roubaix s’enorgueillit par ailleurs de rejoindre le club très fermé des Villes actives et sportives aux quatre lauriers. Il s’agit là du plus haut niveau de distinction. Seules une trentaine de villes en France, deux dans la région Hauts-de-France, avec Dunkerque, possèdent les quatre lauriers. Ce label délivré par l’Association Nationale Des Élu(e)s en charge du Sport (ANDES) et l’Union Sport & Cycle – sous le patronage du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, « récompense tout un travail d’équipe, celui de nos 113 clubs notamment » indique Guillaume Delbar qui va apposer des panneaux spécifiques « dans une centaine de lieux » dans la ville et faire de cette récompense « un élément de fierté partagée ».

« Une expérience globale et unique »

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Jean-Marie Deruy, directeur des Sports de la ville de Roubaix. ©David Savary

Actions citoyennes et inclusives, infrastructures nouvelles ou rénovées, disciplines historiques ou émergeantes, évènements populaires et fédérateurs, l’engagement sportif de Roubaix n’est plus à démontrer. Depuis la pratique au cœur des quartiers jusqu’au sport de haut niveau, chez les hommes comme chez les femmes, la cité nordiste entend proposer « une expérience qui soit à la fois globale et unique ». Une politique sportive qui doit être perçue comme un vecteur de rayonnement de la ville.

Roubaix, passion vélo

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Le vélodrome couvert Jean Stablinski dit le Stab’ avec ses virages inclinés à plus de 44°. ©David Savary

Alain Bondue, champion du monde et vice-champion olympique de cyclisme sur piste, et Laurent Desbiens, maillot jaune et vainqueur d’étape du Tour de France, sont de parfaits ambassadeurs pour la promotion du vélo à Roubaix. Les deux champions Nordistes peuvent compter pour cela sur le Stab, le vélodrome couvert construit il y a 12 ans et présenté comme « le plus actif d’Europe avec 2 000 baptêmes sur piste et 200 évènements d’entreprise chaque année ». Ayant notamment accueilli les Championnats du monde en 2021, il s’affirme comme le deuxième vélodrome national derrière celui de Saint-Quentin-en-Yvelines. Avec une piste aux dimensions olympiques de 240 mètres de long et 7 mètres de large, des virages inclinés à 44,3°, le Stab, tout comme la salle de boxe Léon François, a été retenu par le CIO comme Centre de Préparation aux Jeux. La venue des équipes de France sprint, endurance et paracyclisme, ainsi que l’équipe du Japon est déjà actée pour l’été prochain.

Tout un complexe dédié à l’univers du cyclisme

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Les douches historiques de Paris-Roubaix. À chaque vainqueur sa plaque. ©David Savary

Roubaix est la seule ville en France qui possède deux vélodromes, un couvert avec donc le Stab, et bien sûr son vélodrome extérieur André Pétrieux qui accueille depuis 1943 l’arrivée du Paris-Roubaix. Insuffisamment valorisé, celui-ci doit à termes s’insérer dans un grand ensemble pour faire venir davantage de touristes du monde entier. « Lors du Paris-Roubaix Challenge qui se dispute la veille de la course pro, nous avons entre 5 000 et 6 000 coureurs amateurs qui viennent du monde entier. Dans un rayon de 50 km autour de Roubaix, tous les hôtels sont complets, c’est dire l’importance de cette course mythique » argumente le maire Guillaume Delbar toujours fasciné que tout au long de l’année « des Chinois, des Japonais, des Américains ou des Néo-zélandais viennent rouler sur les pavés ». Ce grand ensemble s’insérant dans le futur Parc des Sports (voir ci-dessous) doit notamment intégrer un hôtel dédié ainsi qu’un musée immersif consacré à la course, lequel devrait voir le jour en 2028. « Ce musée sera situé au cœur du réacteur, au niveau du vélodrome et des douches historiques » assure l’édile qui entend là proposer « une expérience unique, avec la possibilité par exemple de dormir dans la chambre Bernard Hinault ou Eddy Mercks et bénéficier d’une vue directe sur le vélodrome ». Un musée, des boutiques, un hôtel, des restaurants… bref tout un concept dédié à l’univers du cyclisme comme on peut en trouver ailleurs à l’étranger. En Flandre par exemple.

Le Parc des Sports, colossal projet au service d’une nouvelle ère sportive

Directeur du vélodrome Stab, en charge du projet de réaménagement du Parc des Sports, Adrien Noppe veut faire entrer la structure « dans la légende ». « Inauguré en 1936, ce site dédié aux sports et aux loisirs possède une vraie valeur patrimoniale mais il prend de l’âge. Nous devons à nouveau révéler tout son potentiel » déclare-t-il. Forte d’un budget de 10 millions d’euros (auquel vont s’ajouter des financements privés), la municipalité s’est alors engagée dans un programme ambitieux pour réaménager le Parc des Sports et ainsi réaffirmer son envergure olympique et sa notoriété internationale. « Sur 30 hectares, l’idée est de développer un écosystème des sports et des cyclismes » poursuit le responsable. S’appuyant en effet sur son « tropisme cyclisme » avec notamment « le vélodrome le plus connu du monde mais qui n’est utilisé qu’un week-end par an », le Parc des Sports devra cependant rester « un lieu de vie ouvert aux roubaisiens » affirme Adrien Noppe.

Favoriser les liens entre quatre grandes zones

Le projet, dont l’étude est en cours de finalisation, s’articule autour de quatre grandes zones : le « cœur cyclisme » intégrant un pôle hôtelier et restauration ainsi qu’un musée (voir ci-dessus), la cité scolaire Van der Meersch, les plaines de rugby et le campus Sport dans la Ville (voir ci-dessous) autour de la salle de boxe Léon François. La finalité consiste à « favoriser les liens entre les différents espaces de façon fluide et cohérente, et proposer une offre ouverte répondant aux besoins de chaque profil d’utilisateurs qui s’y croiseront ». Des réalisations ont déjà été effectuées. C’est par exemple le cas de la pelouse synthétique de 10 000 m2 du vélodrome historique ou du club-house de rugby inauguré le mois dernier. Le printemps prochain, une piste de pump track (piste en boucle constituée de bosses et de virages relevés) va voir le jour. « Avec 6 000 m2, ce sera la plus grande d’Europe en surface » précise Adrien Noppe. Une fois aboutie, la nouvelle version de ce Parc des Sports pourra accueillir des évènements sportifs et culturels et profitera à la ville en termes d’attractivité touristique.

« Aujourd’hui le sport c’est un diplôme »

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Saana Djemmal œuvre au quotidien pour aider des jeunes à se réinsérer par le biais du sport. ©David Savary

À la fois directrice de l’Agence pour l’éducation par le sport (APELS) des Hauts-de-France, coach d’insertion, mais aussi entraineur bénévole et vice-présidente de l’association Boxing Club Roubaisien, Saana Djemmal maitrise tous les rouages de l’écosystème associatif et professionnel roubaisien. Partant du principe que « les associations sportives sont des aides à l’emploi », elle accompagne de jeunes talents vers la réussite et l’employabilité. À travers par exemple des séances de boxe, des filles et garçons de 16 à 30 ans développent leur potentiel en utilisant des aptitudes sportives transférables au monde du travail. Les fameux « soft skills » tant appréciés en entreprise. « Le sport c’est l’école de la vie. Il me donne tout et m’apporte une grande confiance en moi » déclare Mohamed qui fait de la lutte depuis 14 ans. À l’issue de leur formation, de nombreux établissements partenaires de l’APPELS proposent aux jeunes des contrats en alternance, mais aussi des CDD et CDI. « L’univers bancaire est très demandeur. Depuis 2015, 700 jeunes ont été intégrés dans des banques » souligne  Saana Djemmal qui répète que fort justement que « le sport est un diplôme ».

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Motivés comme jamais sur le chemin de la réussite et de l’employabilité. ©David Savary

Parkour59, éloge des sports urbains

Le parkour, une discipline encore méconnue pour beaucoup de monde aujourd’hui. Et pourtant, plus jeune, enfant, on l’a tous pratiqué sans forcément sans rendre compte. Le parkour, c’est tout simplement l’art du déplacement d’un point A à un point B en milieu urbain. On s’aide pour cela des structures et des obstacles disponibles. « Détourner le matériel urbain comme outil de loisir et de plaisir, c’est formidable. La ville devient ainsi un véritable terrain de jeu » commente Larbi Lifarki, originaire du quartier de l’Alma à Roubaix, et fondateur de l’association sportive Parkour59.

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Larbi Lifarki, fondateur de l’association Parkour59. ©David Savary

Spectacle garanti avec le chase tag

Installé en cœur de ville dans un lieu de 1 600 m2 baptisé la Free’ch, Parkour59 initie et forme aux trois principales disciplines du parkour : le parkour où il faut donc aller le plus rapidement possible d’un point A à un point B ; le free run qui inclut une dimension artistique ; et le chase tag, sorte de jeu du chat et de la souris. Cette dernière discipline est d’ailleurs particulièrement spectaculaire. Dans une cage normée de 12 mètres sur 12 avec toujours les mêmes obstacles, le poursuivant dispose de 20 secondes pour attraper son adversaire. Une véritable activité physique apparue en 2015 en Angleterre et qui demande l’élaboration d’une stratégie de touche ou d’évasion, « toutes les 20 secondes, il se passe quelque chose, c’est un vrai show ». L’équipe roubaisienne est d’ailleurs vice-championne du monde de chase tag. Avant peut-être mieux !

Une discipline promise à un très bel avenir. ©David Savary

À destination des entreprises, des particuliers ou des publics en insertion

Tout comme la boxe, le parkour est tout indiqué pour des publics en insertion. Car il permet de développer des qualités telles que la confiance en soi, la rapidité d’analyse ou la rigueur. Parkour59 dispense des initiations socio sportives auprès de différents publics : accompagnement de jeunes vers l’emploi, facilitation du quotidien des collaborateurs en entreprise par le biais des sports urbains, séances de team building, particuliers… À noter qu’un public porteur de handicaps mentaux et physiques bénéficie également de cours encadrés par une éducatrice spécialisée.

Davantage de renseignements ici.

Le RCRWF, « premier club de football 100% féminin de France »

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Océane et Camille, deux joueuses, en compagnie de Jean-Baptiste Gallen, président du Racing Club Roubaix Wervicq Féminin. ©David Savary

L’affluence au Stade Vélodrome (de Roubaix) n’est pas tout à fait celle de son homologue à Marseille mais la passion demeure. Cette passion, cet engagement, c’est avant tout celle de Jean-Baptiste Gallen, un chef d’entreprise tombé dans l’univers du football un peu par hasard. « C’est la comptable d’une de mes structures qui m’a proposé en 2017 d’aller voir un match de foot féminin à Bousbecque non loin de Tourcoing » explique-t-il. Et de constater que l’équipe est aussi peu considérée que mal équipée, « les filles portaient des maillots masculins qui n’étaient même pas adaptés à leur taille ». Face aux préjugés sexistes qui entourent ce sport, il décide de prendre les choses en main et de (s’)investir. Il prend alors la présidence de l’équipe qui, tout en attirant de nouvelles joueuses, finit par trouver refuge à Roubaix sous l’œil bienveillant de la municipalité. Le Racing Club Roubaix Wervicq Féminin (RCRWF), qui a pour symbole une panthère, totalise aujourd’hui 200 licenciées. Partie du niveau départemental, l’équipe première évolue actuellement en division 3 nationale. « Nous sommes le premier club de football 100% féminin de France avec 90% des joueuses qui sont originaires de la région » proclame Jean-Baptiste Gallen qui espère un jour intégrer la première division et ainsi faire rayonner Roubaix et la région sur la scène hexagonale.

« Nous ne ferons jamais payer l’entrée aux matches »

Petit problème, bien que soutenu par quelques partenaires privés, les finances du RCRWF sont limitées. « 650 000 euros de budget, il nous en manque un peu pour finir la saison » déclare le président qui ne peut s’appuyer sur la structure d’un club pro bénéficiant de financements publics. « Nous sommes un club social, engagé, avec des valeurs. Nous ne ferons jamais payer l’entrée aux matches » affirme Jean-Baptiste Gallen qui se « lève aussi chaque matin pour défendre la parité » et lutter à sa manière contre les inégalités hommes-femmes dans le monde du football.

*Au bout de quatre journées en championnat, le RCRWF occupe la deuxième place de sa poule (12 clubs). Seule la première équipe de chaque poule (A et B) monte à l’échelon supérieur, en D2.

**Petite particularité, cette fois côté masculin, Roubaix est la seule ville en France qui a vu deux de ses clubs s’affronter en finale de la Coupe de France. C’était en 1933. Cette année-là, à Colombes, l’Excelsior AC de Roubaix bat le Racing Club de Roubaix 3-1.

Le tennis, autre levier pour offrir aux jeunes un accompagnement sportif et éducatif

Après Marseille et Poitiers, Roubaix est la troisième ville en France à accueillir depuis cet été son playground « Fête le mur » (du nom de l’association fondée par Yannick Noah en 1996). Le playground est une surface de jeu organisée en trois espaces permettant une pratique diversifiée et inclusive des sports de raquette au cœur des quartiers prioritaires. Officiellement inauguré le 12 octobre, en présence notamment de la future star du tennis français Luca Van Assche (N°66 à l’ATP), le playground de Roubaix totalise 600 m2 incluant 60 situations pédagogiques pouvant mobiliser jusqu’à 30 enfants simultanément. Ce site de proximité, dans le quartier de l’Alma, plaide une nouvelle fois en faveur de l’insertion par le sport. Dans la dynamique de l’organisation des Jeux Olympiques en France, une dizaine de terrains doivent voir le jour en France d’ici 2024.

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Luca Van Assche, la future pépite du tennis français, ici à Roubaix lors de l’inauguration du playground de l’association « Fête le mur ». ©David Savary

Roubaix et l’association « Sport dans la ville », partenariat gagnant-gagnant

« Roubaix possède cette capacité à aller puiser des énergies et cette volonté d’innover ». Le propos est signé Philippe Oddou, fondateur en 1998 de la principale association d’insertion par le sport, « Sport dans la ville ». Il n’est donc pas surprenant que Roubaix ait été la première ville de la région Hauts-de-France à engager un partenariat avec cette association. Aujourd’hui la cité nordiste compte 1 100 inscrits, dont 80 dans le programme « Job dans la ville », et dispose de trois sites sportifs accessibles librement ou avec un encadrement. Les enfants sont d’abord suivis par des éducateurs sportifs puis, à partir de 16 ans, l’équipe « Job dans la ville » les accompagne dans la construction de leur projet professionnel.

Sous le contrôle de Yoann Mascart, directeur Hauts-de-France de l’association, la Région accueillera une vingtaine de sites « Sport dans la Ville » d’ici 2027. L’épicentre sera à Roubaix. En effet après Lyon et Pantin, le troisième campus régional « Sport dans la ville » s’implantera au Parc des Sports (voir ci-dessus). Sur deux hectares, on pourra trouver des terrains de foot en gazon synthétique, basket, tennis, padel tennis, piste d’athlétisme…

Le sport à Roubaix en chiffres

  • 17 407 pratiquants (78% ont moins de 18 ans).
  • 113 clubs.
  • 13 390 licenciés.
  • 254 infrastructures sportives.
  • Le sport représente 10% du budget total de la ville.
  • 20 ME d’investissements sportifs pour le mandat 2020-2026.

Le site de la ville de Roubaix ici.

Le site de l’Office de Tourisme ici.

David Savary

Rédacteur en chef
Contact: david.savary@sport-et-tourisme.fr

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